Le collectif de riverains de l'ancienne base aérienne de Francazal se joint au recours déposé par maître Christophe Léguevaques contre la privatisation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Il rejoint en cela le Collectif contre les nuisances sonores de l'agglomération toulousaine.
Dans un communiqué publié vendredi, le collectif Francazal, qui compte des riverains de l'ancienne base aérienne de Francazal, annonce qu'il se joint au recours déposé vendredi également par maître Christophe Léguevaques devant le conseil d'Etat, afin d'empêcher la privatisation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
"La privatisation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac n'est pas neutre pour l'avenir de Toulouse-Francazal", selon Bernard Gineste, le président du collectif. "En effet, cette privatisation au profit du groupement constitué de Symbiose et SNC Lavalin a pour conséquence de conférer l'exploitation des deux plateformes au même opérateur : SNC Lavalin, déjà partie prenante de la concession de Francazal".
Le collectif redoute que, si la cession des parts de l'Etat allait à son terme, un hyper aéroport à deux plateformes et trois pistes verrait le jour au sein de l'agglomération toulousaine, dans un milieu fortement urbanisé. Cela au prix d'un "accroissement vertigineux des pollutions sonores et atmosphériques".