"Le dernier tir, c'était à côté de l'école maternelle", les habitants d'un quartier populaire protestent contre la recrudescence des violences urbaines

Réglements de comptes et coups de feu... Cet été a été marqué par des évènements violents dans le quartier Empalot au sud-est de Toulouse. Résultat : les habitants ne se sentent pas en sécurité. Certains ont manifesté ce matin pour dénoncer ce climat générateur d'anxiété, y compris en pleine journée.

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Règlements de comptes et coups de feu... Cet été a été marqué par des évènements violents dans le quartier Empalot au sud-est de Toulouse. Résultat : les habitants ne se sentent pas en sécurité. Certains ont manifesté ce matin pour dénoncer ce climat générateur d'anxiété, y compris en pleine journée.

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Les habitants dénoncent les violences qui ont lieu jour et nuit dans le quartier. ©FTV

Des messages contre la violence rédigés par des adultes et des enfants du quartier... Les habitants d'Empalot ont décidé de dire "stop" à la violence. L'été a été rythmé par les règlements de compte, les coups de feu échangés par des bandes rivales.

De jour comme de nuit

Même dans les allées du marché en pleine journée, la peur s'est installée. "C'est dangereux, témoigne une femme qui a souhaité rester anonyme. On ne peut pas dormir... On ne sort pas !". 

Au mois de mai dernier, un jeune de 20 ans a perdu la vie dans une fusillade. Depuis les affrontements se sont enchainés, parfois en plein jour.

Des affrontements en augmentation

"Le dernier tir, c'était à côté de l'école maternelle, explique une autre résidente, (...) ça fait flipper quoi !". "C'est vrai qu'il y a des mamans qui ont peur pour leurs petits ou pour leurs ados", ajoute son amie.

Les manifestants s'accordent sur le fait qu'il s'agit d'un fléau croissant. Ils étaient entourés ce mercredi matin par des associations. Elles se mobilisent pour rompre avec ce sentiment de peur. Elles ont monté un stand et proposaient des prises de parole au micro. En vidéo, le reportage de Robin Doreau et Thierry Villéger.

Autour d'un café, les habitants se sont livrés sur leur vécu, après cet été ponctué de violences. "On est là pour discuter, explique Bahia Benhamid, présidente de l'association Karavan. Il y a le club de prévention, la mairie, Azur et notre association qui sont là. On est là pour aider et accompagner ces gens pour trouver des solutions et sortir de la peur".

Dans les prochaines semaines, l'association Karavan va mettre en place des ateliers pour lutter contre la déscolarisation des enfants du quartier. Première étape pour combattre la criminalité.

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