Condamné mardi à 6 mois de prison ferme, le jeune homme de 19 ans est chargé de la sécurité à la sortie d'une école. Le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a pris un arrêté de suspension et demandé l'ouverture d'une procédure disciplinaire.
Le jeune homme de 19 ans qui a été condamné mardi à Toulouse à 6 mois de prison ferme pour avoir jeté des projectiles et insulté les policiers est également visé par une procédure disciplinaire lancé par son employeur, la ville de Toulouse, à la demande de son maire Jean-Luc Moudenc. Il s'occupe de la sécurité à la sortie d'une école.
Dans un communiqué, la ville indique "qu'à titre conservatoire et compte tenu des faits pour lesquels cet agent a été condamné, un arrêté de suspension immédiate a été préparé à la demande de Jean-Luc Moudenc".
"Si les faits qui lui sont reprochés étaient confirmés après éventuel exercice des voies de recours, ajoute-t-il, ils constitueraient un manquement de ce salarié à son obligation de moralité, telle que dégagée par la jurisprudence administrative. En conséquence, j’ai demandé au Directeur général des services d’enclencher à l’encontre de l’agent une procédure disciplinaire dont l’issue peut aller jusqu’à un licenciement sans indemnité ni préavis".
Pour le maire de Toulouse, "la Municipalité s’est fixée pour objectif de restaurer l’image dégradée de Toulouse" et "elle ne saurait tolérer en son sein des agents qui portent atteinte à l’image de la Ville de Toulouse, en particulier quand leurs agissements sont relayés dans la presse locale".
Une quinzaine de personnes ont été interpellées à la suite des incidents et des dégradations qui ont eu lieu lors de la manifestation des zadistes à Toulouse samedi 21 février. Quatre ont été condamnés à des TIG, un relaxé devant le tribunal correctionnel, un autre sera jugé ultérieurement et deux ont été condamnés mardi à des peines de 6 mois de prison ferme, dont le jeune salarié de la ville de Toulouse.