Au coeur d'un scandale pour ses verbalisations à outrance, avant d'être "blanchi" en raison d'une période de test, le désormais célèbre radar autonome est de retour sur le chantier de l'échangeur de Borderouge à partir du vendredi 27 novembre.
Le radar autonome est de retour : après avoir mis une belle pagaille début octobre lors de sa première installation, le radar est de nouveau en service sur place à partir du vendredi 27 novembre sur le chantier de l'échangeur de Borderouge de la rocade toulousaine dans le sens Montpellier-Bordeaux, a indiqué ce jeudi la préfecture de la Haute-Garonne.
Installé une première fois début octobre, ce radar monté sur une remorque avait provoqué la colère d'une association d'usagers de la route, après avoir été filmé flashant 54 véhicules en moins de 3 minutes. Mais finalement, la préfecture avait indiqué que le radar était en période de test et que les automobilistes ne seraient pas verbalisés.
Ce radar avait ensuite quitté Borderouge début novembre pour rejoindre un autre point jugé dangereux dans le sud-ouest et, comme prévu, le voilà donc de retour à Toulouse.
Selon la préfecture, "en complément de l'affichage des limitations de vitesse à respecter, le radar sera annoncé aux usagers de la route par deux panneaux : un en accotement et l’autre sur le terre-plein central". Il peut contrôler la vitesse de 7 500 véhicules par heure. La vitesse à cet endroit est limitée à 70 km/h.