Le groupe français Akka (ingénierie), fragilisé par la crise économique causée par la pandémie, envisage de supprimer 900 emplois, "principalement dans la région Occitanie", a annoncé lundi dans un communiqué l'entreprise. 800 emplois seraient ainsi concernés à Blagnac en Haute-Garonne.
Le groupe d'ingénierie français Akka, fragilisé par la crise économique due à la pandémie, envisage de supprimer 900 emplois, "principalement dans la région Occitanie", a annoncé lundi dans un communiqué l'entreprise. 800 emplois seraient ainsi supprimés à Blagnac, près de Toulouse.
Confronté à "un secteur aéronautique où la reprise ne se matérialise pas", le groupe Akka Technologies a lancé une procédure d'information consultation des instances représentatives du personnel en France "qui devrait déboucher sur la mise en oeuvre d'un plan de restructuration".
En novembre, Akka Technologies, avait annoncé que 1.150 postes de son site dédié à l'aéronautique à Blagnac pourraient être supprimés. Des négociations entre la direction et les syndicats étaient en cours pour sauver le maximum d'emplois.
Perte nette de 57,4 millions d'euros en 6 mois, chiffre d'affaire en baisse de 20%
Le groupe d'ingénierie a indiqué en outre avoir lancé en septembre un plan de formation pour "sauvegarder ainsi un maximum d'emplois". 450 personnes ont pour l'instant été formées en France, ce qui devrait permettre de pérenniser autant d'emplois.
Au premier semestre, Akka a enregistré une perte nette de 57,4 millions d'euros, avec un chiffre d'affaires en recul de 20,3% sur la période, du fait de l'impact de la crise sanitaire sur les secteurs de l'aéronautique et de l'automobile, ses deux principaux clients.
Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires est resté en forte baisse, avec un recul de 20,4% . Le groupe prévoit une marge opérationnelle "supérieure ou égale" à zéro sur l'ensemble de l'année, et avait déjà lancé cet été un plan social en Allemagne avec 800 suppressions de postes.