Mardi 15 janvier 2019, commerçants et artisans toulousains se sont réunis pour exprimer leur colère et leur inquiétude : excédés par près de deux mois de manifestations, ils se disent financièrement "au bord du gouffre". Et vont l'afficher sur leurs devantures.
A vendre : voilà ce que l'on va pouvoir lire, à partir d'aujourd'hui, mercredi 16 janvier 2019, sur les vitrines des magasins de la ville rose...
Les commerçants et artisans toulousains tirent la sonnette d'alarme : ils se disent au bout du rouleau, après les neuf manifestations des Gilets jaunes dans le centre ville.
Ils se sont réunis mardi soir, 15 janvier 2019, et organisés en collectif. Il en ressort clairement un sentiment d'urgence. Selon le communiqué que le collectif a publié, la situation financière de beaucoup de commerces est catastrophique. Des licenciements auraient déjà eu lieu et "les dépôts de bilan vont se multiplier", explique-t-il.
Chaque samedi de manifestation des Gilets jaunes voit le centre ville de Toulouse se vider. Et face aux casseurs, les rideaux sont baissés.
En apposant des panneaux "à vendre" sur leurs boutiques, les commerces souhaitent attirer l'attention des pouvoirs publics. Si la situation perdure, c'est tout l'avenir du centre ville commerçant qui pourrait être remis en cause.
Voir le témoignage de Vincent Puyuelo, chocolatier du centre-ville de Toulouse, interviewé par Stéphane Compan et Xavier Marchand, de France 3 Occitanie :