Lors d'une rencontre avec le Conseil Régional d'Occitanie, les syndicats cheminots ont constaté que le coût prévisionnel des travaux proposé par la SNCF pour maintenir les petites lignes avait été multiplié par trois, rendant la Région inapte à couvrir ces financements.
Des devis qui explosentC'est au cours d'une réunion au Conseil Régional d'Occitanie, le 17 octobre dernier, que les syndicats cheminots (CGT, Unsa, FO et CFDT) ont découvert les nouveaux devis présentés par SNCF Réseau pour effectuer les travaux nécessaires sur les "petites lignes".
Surprise, les syndicats ont constaté que les prix avaient explosé entre les anciens devis et les nouveaux.
Ces devis ont été multipliés par trois.
Face à cette pharamineuse augmentation, la Région n'est plus en situation de payer comme elle l'avait décidé précédemment.
Les syndicats accusent la SNCF de "sabotage" en empêchant ainsi la réouverture de ces petites lignes.
La Région partage ce constat des cheminots."Le mot sabotage prend tout son sens" (Communiqué syndical)
40 % des lignes en danger de fermeture définitive
En fait, 40 % des lignes dites "petites lignes" (Foix-La Tour de Carol, L'isle-Jourdain-Auch par exemple) fermeraient d'ici 2021 si elles ne sont pas restaurées.
Face à ce désengagement de l'Etat, la région avait décidé de financer elle-même ces infrastructures.