Le CNES organise l'évènement le plus important au monde lié au spatial. Le Congrès International d'Astronautique (IAC) réunit les acteurs majeurs de la filière durant cinq jours à Paris. Plus de soixante-dix pays seront présents pour cette nouvelle édition.
Depuis dimanche et jusqu'à jeudi 22 septembre 2022, se tient au parc des expositions à Paris, le plus important rassemblement des acteurs mondiaux de l'astronautique. Un rendez-vous où sont attendus plusieurs milliers de responsables d'agences spatiales, d'astronautes, d'ingénieurs ou encore d'étudiants, pour la grande messe annuelle du secteur. Le IAC (Congrès International d'Astronautique) demeure l'évènement mondial incontournable pour tous les acteurs du spatial, avec ses 433 membres et ses 7.000 représentants issus de 72 nationalités.
Au travers de ce colloque basé sur les échanges de savoirs et d'expériences, l'objectif 2022 est de nouer de nouveaux partenariats, faire découvrir aux nouveaux acteurs du secteur l'environnement et les contraintes du spatial mondial.
La France n'avait pas hébergé cette assemblée depuis 1982. Pour cette 73ème édition, le CNES (Centre National d'Études Spatiales) en est l'organisateur.
L'Occitanie au centre du spatial
La région Occitanie, et particulièrement Toulouse recensent à elles seules près d'un tiers de l'effectif national de la filière du spatial. Selon une étude de l'Insee, 12.600 salariés (38 %) sur les 33.200 que compte le secteur au niveau national, travaillent sur notre région. Deux fabricants de satellites, Airbus Defense & Space et Thalès Alenia Space, figurent parmi les principaux donneurs d'ordres. Des centaines d'autres PME : équipementiers et startups gravitent également dans la communauté spatiale.
9 milliards d'euros pour le spatial
A l'ouverture du colloque ce jeudi, l'annonce de la première ministre Elisabeth Borne d'investir 9 milliards d'euros sur trois ans dans le secteur a été bien accueillie. "La première stratégie, c'est de garder avec l'Europe notre autonomie d'accès à l'espace et pour cela nous avons besoin de moyens forts et d'une recherche de pointe", a détaillé la ministre à l'AFP.
Toujours selon nos confrères, Philippe Baptiste, président du Cnes salue "une véritable ambition de l'Etat pour le spatial qui se concrétise par cette trajectoire chiffrée, c'est presque 25% d'investissements supplémentaires par rapport aux trois dernières années".
Maintenir la compétitivité industrielle, l'exploration, le climat et la défense sont les objectifs de la stratégie spatiale affichée par l'Etat.
Avec l'AFP et La Tribune