Ils ont choisi d'organiser une manifestation festive et citoyenne pour dire encore une fois non au projet de centre commercial Val Tolosa. Ses opposants ont pris part ce samedi à une marche dite "nuptiale", un cortège de 15 kilomètres pour rallier la Préfecture de Toulouse.

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Un couple de mariés fictifs en tête, le cortège est parti tôt ce matin de Plaisance-du-Touch. Les opposants à Val Tolosa ont manifesté une nouvelle fois ce samedi. Ils ont choisi d'organider une marche citoyenne de 14,8 Km, jusqu'à la Préfecture de Toulouse pour dire encore une fois leur opposition à ce projet de méga centre commercial aux portes de Toulouse. 120 au départ, ils étaient près de 300 à l'arrivée.

Un mariage "pour le pire et le pire"

Une cérémonie de mariage a été organisée en cours de route. Le collectif Non à Val Tolosa a célébré "pour le pire et le pire", le mariage d'un maire et d'un promoteur, "après 15 ans de vie à la colle". Une manière de dénoncer le nouveau permis de construire accordé par le maire de Plaisance-du-Touch au promoteur du projet Unibail Rodamco, après l'annulation du premier par la Cour d'appel de Bordeaux en juin dernier. Le cortège est ensuite reparti en direction de la Préfecture.

Voir ici le reportage de Christine Ravier et Denis Tanchereau :
Les opposants à Val Tolosa ont manifesté une nouvelle fois leur opposition à ce projet de méga centre commercial aux portes de Toulouse.

Un projet ancien

Anciennement nommé "Portes de gascogne", Val Tolosa est un projet de vaste centre commercial, situé sur le plateau de la Ménude, entre Plaisance-du-Touch, Colomiers et Tournefeuille. Lancé il y a près de 15 ans, il prévoyait initialement la création de 115.000 m2 de commerces sur près de 44 hectares et "réconcilie nature, loisirs et commerces", selon son site internet. Ses promoteurs ont toujours mis en avant son intérêt et les emplois qu'il pourrait créer mais depuis le début il suscite une opposition farouche. 

Une contestation qui ne faiblit pas

Les opposants dénoncent depuis toujours un projet inutile dans une agglomération toulousaine déjà bien pourvue en centres commerciaux et de nombreuses atteintes à l'environnement. Ils ont multiplié les manifestations et les actions en justice pour se faire entendre. En avril 2016, la justice leur a donné une première fois raison en annulant un arrêté préfectoral autorisant la destruction d'une centaine d'espèces naturelles sur le site. Avant que la Cour administrative d'appel de Bordeaux leur donne une deuxième fois raison en juin 2016 en annulant le permis de construire délivré pour le projet en 2009.  Un nouveau permis a aussitôt été délivré par la mairie de Plaisance, jugé "illégal" comme le premier par les opposants qui espèrent maintenant son annulation par l'Etat, alors que les premiers travaux d'aménagement des routes ont débuté à l'automne, dans la tension
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