Avec l'attentat de Strasbourg, le plan vigipirate est repassé au niveau le plus élevé, celui de "Urgence attentat". A Toulouse, la mairie et la préfecture ont pris de nouvelles mesures pour sécuriser les lieux fréquentés par le public.
Mercredi matin, plusieurs réunions se sont tenues à la mairie de Toulouse et à la préfecture pour réévaluer les mesures de sécurité suite à l'attentat de Strasbourg et passage du plan vigipirate au niveau "urgence attentat". De façon générale, la sécurité est accrue sur l'ensemble des lieux publics. Plus de présence policière, gendarmerie et militaire avec le dispositif "Sentinelle". Le préfet de Haute-Garonne, Etienne Guyot, a aussi annoncé un renforcement des contrôles avec palpations.
Sur le marché de Noël de Toulouse
Le marché est désormais entièrement entouré de barrières. Il n'y a plus que deux points d'entrée gardés par des vigiles. L'ouverture des sacs et les fouilles corporelles seront systématiques. Enfin, la mairie de Toulouse dépêche deux équipages de la police municipale exclusivement à la surveillance de ce marché.
Sur les autres marchés de Noël du département
Pour les 65 marchés de Noël que comptent actuellement la Haute-Garonne, le nombre de patrouilles va augmenter. Elles seront effectuées par la police ou la gendarmerie. Il y aura aussi plus de patrouilles dans les centres commerciaux.
Pour les transports
Le préfet de la Haute-Garonne a annoncé un renforcement des contrôles à l'aéroport. Tous les vols qui viennent de l'étranger seront contrôlés à "100%" a t-il affirmé. Les mesures de sécurité concernent aussi la gare Matabiau. Le préfet a habilité les agents de la SNCF à effectuer des palpations.
Quelle sécurité pour les manifestations des gilets jaunes ?
Etienne Guyot incite les gilets jaunes à déclarer le parcours de leur manifestation. "Cela nous permet de prendre les mesures nécessaire à leur sécurité" assure le préfet de Toulouse. Des renforts pour le département sont annoncés mais ils ne sont pas encore chiffrés. "L'évaluation se fait au jour le jour en fonction des éléments dont nous disposons" explique le préfet. Pour l'instant, il exclut le recours à l'armée : "les militaires sont sur le dispositif Sentinelle. Point" a t-il dit lors d'un entretien avec la presse ce matin.