Chaque nuit en France, des millions de points lumineux apparaissent. Un phénomène qui prend de l'ampleur. La région toulousaine n'est pas épargnée. Pourtant, des mesures existent pour limiter cette pollution lumineuse.
Une fois la nuit tombée, difficile d'observer les étoiles. Pour profiter de la voie lactée, il faut désormais s'éloigner des villes. Car chaque nuit, des milliers d'enseignes, de lampadaires et de panneaux publicitaires s'éclairent. Et cette pollution lumineuse n'est pas sans conséquences sur l'environnement mais aussi sur notre santé.
Le nombre de points lumineux ne cesse d'augmenter. Pourtant, pour faire baisser la lumière, le législateur a statué. Depuis le 1er juillet 2018, les commerces sont obligés d'éteindre leur enseignes entre 1 heure et 6 heures du matin. Mais dans les faits, beaucoup d'enseignes et de municipalités ne respectent pas cette règle.
Des ambassadeurs de la nuit
L'association France Nature environnement s'est emparée du sujet. Des ''ambassadeurs de la nuit'' sillonnent les villes à la recherche de boutiques restées allumées. Et ce n'est pas très compliqué puisque pendant leurs maraudes dans Toulouse, ces membres de FNE ont dénombré 360 boutiques éclairées.
L'éclairage public va devoir éteindre la lumière
En France, 12 000 communes pratiquent déjà une extinction partielle ou totale de leur éclairage au creux de la nuit. Mais ça ne suffit pas.
Paradoxalement, l'utilisation des lampes leds augmente la pollution lumineuse. Moins énergivores, elles sont 1000 fois plus lumineuses qu'une ampoule à incandescence.
Le reportage de France 3 Occitanie :