"Les premiers de corvées" défilent dans les rues de Toulouse pour dénoncer le Ségur de la santé

Honorés durant ce 14 juillet, une partie des personnels soignants restent insatisfaits des mesures annoncées du Ségur de la Santé. Ils manifestent aujourd'hui à Toulouse (Haute-Garonne) pour "une augmentation de 300 euros, l'arrêt des fermetures de lit et des embauches massives”.

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Pour ce 14 juillet, ils sont les seuls à défiler dans les rues de Toulouse (Haute-Garonne).  Le personnel soignant, soutenu par les Gilets Jaunes, a manifesté pour exprimer son rejet des accords signés dans le cadre du "Ségur de la santé". Une manifestation à l'appel des syndicats non signataires (CGT et Sud Santé). 

Le premier ministre, Jean Castex, a évoqué lundi un "moment historique" pour le "système de santé" annonçant l'octroi de 8,1 milliards d'euros. Cette somme doit servir en majorité à financer la hausse de salaire de l'ensemble des personnels des hôpitaux et des Ehpad publics, de l'ordre de 183 euros net mensuels.
 

Des conditions insuffisantes pour une deuxième vague

Insuffisant pour  les personnes présentes, 250 selon la police et 400 selon les organisateurs, qui réclament "50 milliards minimum pour la santé" afin de permettre "une augmentation de 300 euros de salaires, l'arrêt des fermetures de lits et des embauches massives". Des moyens nécessaires selon les syndicats pour répondre à une éventuelle deuxième vague du coronavirus. 
 
"Nous serons prêts" en cas de deuxième vague, a assuré Emmanuel Macron lors de l'interview télévisée de ce 14 juillet. "Non cela se passera forcément mal car ils continuent à fermer des lits, rétorque Gaëlle, infirmière au centre hospitalier Marchant. Il manquera toujours du personnel, il manquera toujours du matériel. On a un président qui nous ment à longueur de temps. Lors de la première vague, nous avons dû bénéficier de dons pour se protéger, nous et nos patients. S'il y a une deuxième vague, nous serons exactement dans la même situation."
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