Le verdict est tombé ce jeudi soir dans le procès de la fusillade au landau et au niqab, devant la cour d'assises de Toulouse. Au terme de trois semaines d'audience, les deux principaux accusés ont été condamnés à la perpétuité, 8 à 25 ans pour quatre co-accusés, la relaxe pour le septième.
Le verdict est tombé peu après 18 heuress ce jeudi 23 septembre devant la cour d'assises de Toulouse. Perpétuité pour les deux principaux accusés. 8 à 25 ans de prison pour quatre autres co-accusés. La relaxe pour le septième.
Mardi 21 septembre, l'avocat général avait requis des peines allant de cinq ans de prison à la perpétuité.
Une scène de guerre quartier de la Reynerie à Toulouse
Les faits remontent au 3 juillet 2017 dans le quartier de la Reynerie à Toulouse. Une fusillade décrite à l’audience comme "une vraie scène de guerre" fait un mort, Djamel Thari, âgé de 27 ans, et 7 autres blessés.
Le procureur de la République avait mis en avant, au début du procès, la lutte entre deux clans rivaux sur fond de trafic de stupéfiants. D’un côté, le quartier de Bagatelle tenu par Walid Derqaoui, présumé principal suspect dans cette affaire. Et de l’autre, le quartier de la Reynerie à Toulouse, où Djamel Thari a été tué.
Un tireur déguisé en femme voilée
Le 3 juillet 2017, vers 21 heures, un homme déguisé en femme et portant un niqab sort une kalachnikov d’un landau et tire à plus de trente reprises sur Djamel Thari. Selon les éléments de l’enquête, des balles perdues auraient été retrouvées dans des appartements du 7ème étage d'un bâtiment d'habitation proche du lieu de la fusillade.
Sur le banc des accusés, sept hommes poursuivis pour meurtre, tentative de meurtre et complicité de meurtre. Tous contestaient les faits.