Ce deuxième jour d'audience a vu défiler à la barre les enquêteurs. Qui ont fourni un récit très détaillé des faits ayant mené à la mort d'Eva Bourseau et à la tentative de disparition de son corps. Des actes prémédités selon l'avocate de la famille de la jeune femme.
Une ombre va planer sur ces dix jours d'audience : celle de la préméditation...
Elle n'a pas été retenue, dans ce procès pour meurtre. Mais selon le conseil de la famille de la victime, l'instruction n'est pas allée au bout des choses. La préméditation est évidente pour maître Tiffany Dhuige, il s'agit d'un crime organisé. Si non, pourquoi avaient-ils emporté un poing américain et un pied-de-biche ? "Il va falloir qu'ils nous expliquent".
En ce deuxième jour d'audience de la cour d'assises de Haute-Garonne qui juge Taha Marani Alaoui et Zakariya Banouni, les enquêteurs ont défilé à la barre. Et donné un récit détaillé et glaçant des circonstances du meurtre d'Eva.
Les deux co-accusés l'ont toujours reconnu : ils avaient l'intention de cambrioler l'appartement d'Eva pour lui voler de l'argent liquide mais surpris de la trouver chez elle, ont rebroussé chemin. Avant de revenir passer la soirée avec elle.
Les trois jeunes gens ont consommé speed et atropine.
Alors qu'ils quittent Eva au matin, Taha Marani Alaoui et Zakariya Banouni décident de remonter à son appartement. Les coups pleuvent sur le visage d'Eva dès qu'elle ouvre la porte. Un déchaînement de violences inexplicable.
Avant l'horreur du dernier acte : la tentative de faire disparaître le corps d'Eva dans de l'acide.