Georges Méric est devenu jeudi président PS de la Haute-Garonne. Ancien maire de Nailloux, ancien vice-président du conseil général, ce médecin de formation a dirigé plusieurs établissements de soin.
Inconnu du grand public, Georges Méric est devenu jeudi le président du puissant conseil général de la Haute-Garonne. Les deux autres candidats socialistes à la présidence, Jean-Jacques Mirassou et Jean-Michel Fabre s'étaient effacés devant sa candidature.
Le nouveau président du Conseil départemental a été élu sans problème ce jeudi après-midi, l'opposition de droite qui compte 6 élus sur 54 conseillers ayant choisi de ne pas présenter de candidat. Il a recueilli 47 voix. Il y a eu 7 bulletins blancs.
Héritier de Pierre Izard
Georges Méric ne cache pas sa proximité avec Pierre Izard, le président PS sortant du conseil général de Haute-Garonne, qui ne se représentait pas. Le futur nouveau président se présente comme l'héritier politique de Pierre Izard, souhaitant continuer à poursuivre la même politique départementale, notamment au niveau social.Fils de ministre
Georges Méric est le fils d'André Méric qui fut longtemps (de 1945 à 1993) le conseiller général de Nailloux. Sénateur de la Haute-Garonne, cet ancien résistant et déporté a été le secrétaire d'Etat aux anciens combattants de François Mitterrand, lors du gouvernement Rocard, de juin 1988 à mai 1991. Il est décédé en 1993 des suites d'un accident de voiture. Georges Méric lui a succédé comme élu du canton de Nailloux (aujourd'hui canton d'Escalquens).Médecin et chef d'entreprise
Médecin de profession, Georges Méric a dirigé plusieurs établissements notamment une clinique de rééducation fonctionnelle à Saint-Orens près de Toulouse (lire aussi ci-dessous). C'est d'ailleurs à propos de cet établissement qu'il a été condamné à une amende de 100.000 francs par la justice en 1999, pour avoir surévalué le prix de journée dans ce centre de rééducation.Il est actuellement dirigeant de plusieurs établissements pour personnes âgées dépendantes mais affirme vouloir se désengager de ses activités pour ne pas risquer le conflit d'intérêt, le département finançant les actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées.
EN VIDEO / le reportage de France 3 Midi-Pyrénées
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