Des radars bâchés, taggés ou carrément vandalisés. Les dégradations se multiplient. Les associations pour la sécurité routière s'inquiètent.
En bordure de l'A 68, entre Albi et Toulouse, un radar est hors service depuis plusieurs semaines. Une bâche a été posée et masque l'optique de l'appareil. Cette "neutralisation" est loin d'être la seule. Sur les routes de l'Aveyron ou du Gers, de nombreux radars ont subi des dégradations.
Les services de l'Etat refusent de communiquer les chiffres. Les seules données disponibles concerne le montant des réparations. Un tag ou une vitre brisée coûtent 500 euros et une semaine de travaux. Une destruction de cabine et un remplacement se soldent par une facture allant de 60 à 200 000 euros.
Au delà de l'argent, la mise HS des radars pose la question de la sécurité routière. Des associations s'inquiètent. Elles rappellent que la vocation des radars dépasse le fait de remplir (ou vider s'agissant des réparations) les caisses de l'Etat. La vitesse est (avec l'alcool) un des principaux facteurs d'accidents.
Voir le reportage de Delphine Gérard :