Réforme des retraites : des dizaines de milliers d'euros de dégradations à l'université Jean-Jaurès de Toulouse

"Entre 80.000 et 100.000 euros" devraient être nécessaire pour réparer l'amphithéâtre du campus du Mirail, suite aux dégradations du dernier blocage de l'université toulousaine, intervenu le 16 et 17 février 2023.

"Portes cassées", "odeur d'urine" ou encore des tags sur des murs... "Entre 80.000 et 100.000 euros" devraient être nécessaire pour réparer l'amphithéâtre de l'université Jean Jaurès à Toulouse, suite aux dégradations perpétuées lors du dernier blocage du campus du Mirail le 16 et 17 février 2023.

"On a l'impression qu'une grosse soirée y s'est déroulée, et pour nous c'est un peu triste, constate Raphaël Montazaud, secrétaire de l'Union des Étudiant·e·s Communistes (UEC) à Toulouse. Ça donne une sale image de la mobilisation étudiante."

À l'intérieur du bâtiment "en sale état", des cadavres de bouteilles sont posés un peu partout, des tags recouvrent des tables ou des murs, "une forte odeur urine" imprègne le lieux, des "portes sont cassées et des trappes d'aérations démontées". Des actes commis lors du dernier blocage en 48 heures, voté par une centaine d'individus.

Le bâtiment indisponible jusqu'en septembre 2023

Le montant des réparations s'élèveraient "entre 80 et 100.000 euros" d'après les premières constations des techniciens, selon l'élu étudiant. Tous les cours prévus dans cet endroit y sont annulés, déplacés ou reportés. Le lieu ne pourrait être disponible "vraisemblablement" qu'à partir de septembre 2023.

Des dégradations "relativement peu utiles pour lutter contre la réforme des retraites", juge l'élu étudiant communiste, dont le mouvement avait "condamné" ces actes dans un communiqué publié le 17 février. 

"Beaucoup d'étudiants veulent se mobiliser au Mirail (contre la réforme des retraites), et aujourd'hui ils sont peut-être un peu plus réticents à le faire au vu des événements."

Il s'agit d'un nouvel acte de vandalisme, après celui de 2018, où la restauration après plusieurs semaines d'occupation contre la sélection à l'université, avait été chiffrée à 400.000 euros. Les rénovations avait finalement coûté 800.000 euros. 

Des "démarches sont en cours pour établir la responsabilité des (dernières) dégradations", a écrit l'université dans un mail envoyé aux étudiants et au personnel.

Une nouvelle assemblée générale est prévue le jeudi 23 février 2023 sur le campus du Mirail.

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