Squat à Toulouse : les élus se divisent après l’évacuation de la maison de Georges

Au lendemain de l’évacuation de la maison de Georges, squattée pendant plus d’une semaine, le groupe majoritaire à la mairie de Toulouse accuse François Piquemal, élu de l’opposition, de “chercher la polémique sur le dos de la détresse humaine”.

Il n’aura pas fallu beaucoup de temps pour que les oppositions s’écharpent. A peine la maison de Georges squattée, les élus toulousains se sont emparés du sujet. 

Le groupe majoritaire “Aimer Toulouse” s’est fendu d’un communiqué, jeudi 28 octobre, après une prise de parole de François Piquemal, membre de l’opposition, sur France Bleu Occitanie.

L’ancien porte-parole du DAL 31 est accusé “de ne pas avoir été en mesure d’exprimer une position claire de l’opposition municipale sur ce squat” et de ce fait, il “se met clairement du côté des squatteurs et défend ainsi les occupations illégales”. 

Joint par téléphone, le conseiller municipal d’Archipel estime que les élus de la majorité font "une fixette" sur lui. Très engagé sur la question du logement, François Piquemal communique régulièrement pour dénoncer le manque d'engagement et de moyens pour le logement d'urgence à Toulouse. "Nous faisons un constat : il n'y a jamais eu autant de squats depuis que Jean-Luc Moudenc a été élu maire. C'est le résultat de sa politique de logements qui les rend inaccessibles. On se retrouve dans des situations d"enlisement où tout le monde est victime."

Ce n'est pas la première fois qu'une passe d'armes a lieu entre les élus d'Archipel citoyen et les élus de droite. En février 2021, la maison squattée de Roland, avenue de Fronton, était très vite devenue l'objet d'une querelle politique entre majorité et opposition au sein de la municipalité de Toulouse. "La mairie a failli sur ces affaires. Elle doit avoir un rôle beaucoup plus pro-actif dans sa politique de logement pour prévenir ce genre de situation", estime François Piquemal. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité