Eliminé en demi-finale du Top 14, le Stade Toulousain vient de vivre une saison particulière : un automne catastrophique, un printemps réjouissant et le départ de Guy Novès. Une nouvelle ère s'ouvre, sous la bannière d'Ugo Mola.
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Après son élimination samedi en demi-finale du Top 14 face à Clermont, le Stade Toulousain est maintenant en route vers une nouvelle saison, qui, avec le changement à la tête du staff, se présente surtout comme le début d'une nouvelle ère : Mola après Novès.
Une saison en dent de scie : rélégable puis demi-finaliste
Ce qu'il faut retenir de cette saison qui s'achève, c'est que
personne n'aurait parié en octobre que le Stade Toulousain serait en demi-finale en juin ? Début octobre 2014, après une série de défaites historique, le Stade Toulousain est relégable. Mais la saison est longue. Petit à petit, les Rouge & Noir retrouvent le chemin de la victoire. La qualification pour les phases finales n'est donc plus une surprise. Le Stade réalisant une fin de saison exemplaire.
Une passation de pouvoir
Un grand club survit toujours au départ de son mentor. Mais il faut s'attendre à quelques effets : Guy Novès a régné en maître sur le jeu du Stade Toulousain pendant 23 ans. Son départ pour l'équipe de France va laisser un grand vide qui ne pourra pas être totalement comblé immédiatement. Le club entre donc, sans doute, dans
une phase de transition, plus ou moins longue.
La patte Mola
Il faudra donc sans doute du temps pour que le nouveau manager Ugo Mola, arrivé d'Albi (Pro D2), marque le jeu toulousain de son empreinte. Les ténors restent à Toulouse (Dusautoir, Clerc, Médard, etc). Le recrutement tarde à arriver, malgré
la signature du pilier de Bayonne Gert Muller. Le staff de Novès (Elissalde et Servat) reste en place. Manque seulement
le nom du futur "directeur technique" qui chapeautera la direction du jeu.
La fin des saisons blanches
Ugo Mola a donc la lourde responsabilité de succéder à
l'entraîneur le plus titré de France. Il lui faudra surtout bâtir une équipe pour gagner : la saison qui s'achève est
la troisième sans titre pour le Stade Toulousain depuis le Bouclier de Brennus de 2012. Le public va finir par s'impatienter. Et on sait que les supporters toulousains ne font pas de cadeau.
