Témoignage. "Je veux le vivre encore plus à fond" : six ans après, Elisabeth emballée par le retour des créatures géantes de La Machine

L'évènement avait rassemblé près de 900.000 spectateurs en 2018 dans les rues de Toulouse. Six ans plus tard, le Minotaure, l'araignée géante et une nouvelle créature vont investir la ville pour le second opus d'un opéra urbain à ciel ouvert. Un rendez-vous que ne veut absolument pas manquer Elisabeth.

Astérion, le Minotaure. Ariane, la grande araignée. Et une nouvelle venue, la Gardienne des Ténèbres. Ce sont là, les trois machines qui, les 25,26,27 octobre 2024, vont investir les rues et lieux emblématiques de Toulouse pour un deuxième spectacle "grand format" totalement gratuit, proposé par la compagnie de théâtre de rue, La Machine.

6 ans après, suite des aventures d'Astérion

C'est la première fois que la compagnie La Machine produit le second épisode d'un spectacle de rue au sein d'une même ville. Mais pour la métropole de Toulouse, il était inconcevable de ne plus revivre ce moment exceptionnel. En 2018, plus de 900.000 personnes avaient assisté à cet opéra urbain à ciel ouvert, imaginé par François Delarozière, le directeur de la compagnie La Machine.

Parmi eux, Elisabeth. "J'ai fait les matchs du TFC, du Stade, le tournage de ma saison préférée de Téchiné, la fête foraine à Saint-Michel, tout", nous dit-elle à l'annonce du retour d'Astérion dans les rues de Toulouse. Mais ça, ça a quand même été très, très particulier. J'ai jamais vécu un moment où il y avait une telle cohésion entre les Toulousains."

Ça a été une parenthèse enchantée. On était dans du rêve. C'est quand même du délire. Ces machines qui sont sublimes, qui sont géantes, j'ai trouvé ça très, très fort.

Elisabeth, spectatrice en 2018

"Les 25, 26 et 27 octobre prochain, notre Métropole sera le théâtre d’un nouveau chapitre des aventures d’Astérion, qui devra triompher de Lilith, la Gardienne des Ténèbres !", se félicite Jean-Luc Moudenc sur son compte X.

Pour ce second opus, trois machines participeront à la mise en scène. C'est inédit dans l'histoire de la compagnie de François Delarozière. Auprès du Minotaure et de la grande araignée, une femme scorpion : la Gardienne des Ténèbres.

Lilith, la nouvelle venue

"La Gardienne des Ténèbres est une femme scorpion qui contrôle le passage entre notre monde et celui des enfers. Lilith missionnée par Hadès, erre de ville en ville à la recherche d’âmes damnées", découvre-t-on lors de la présentation du spectacle.

Construite en 2024 pour le festival de métal Hellfest, Lilith est faite de bois, de métal et de cuir. La femme scorpion se déplace sur huit pattes, adoptant une démarche entre le crabe et l'araignée. Tous ses membres sont articulés. Sa bouche et son dard crachent du feu, de l'eau et de la fumée. Et elle peut mordre.

La Gardienne des Ténèbres fait huit à onze mètres de haut, quatorze mètres de long et trois à dix mètres de large. Une créature de poids : 38 tonnes.

"Je veux le vivre encore plus à fond"

Elisabeth est déjà dans les starting-blocks. Elle, qui suivait les créatures géantes de jour comme de nuit en 2018 avec ses enfants et son papa, ne veut en perdre aucune miette. Se prépare déjà à revivre ces trois jours de quête de magie.

"Je pense que je vais louer un petit truc, mais en ville, pour le vivre encore plus intensément, nous dit celle qui habite pourtant aux portes de Toulouse. Je ne suis pas loin, je suis à 7 km, et en 2018 je faisais des allers-retours. Là, je veux le vivre encore plus à fond."

Six ans après, Elisabeth se souvient de ces moments hors du temps. Comme regarder, le cœur battant, dormir le Minotaure, place du Capitole la nuit, "un moment un peu volé".

Rendez-vous est donné : les 25, 26, 27 octobre 2024 à Toulouse pour ce spectacle ouvert à tous, financé principalement par la Métropole et des mécènes.