Voitures incendiées, mobilier urbain saccagé, les dégâts constatés après les quatre nuits de violences du quartier du Mirail à Toulouse doivent maintenant être évalués. Particuliers, professionnels, assurances, municipalité s'y emploient.
Véhicules en flammeAu total, ce sont 60 voitures qui ont brûlé dans le quartier du Mirail à Toulouse durant les quatre nuits de "violences urbaines", selon l'expression consacrée.
Des voitures de particuliers, des véhicules professionnels mais aussi des voitures en vente comme celles du garage de Bernard Boyer qui a perdu 12 véhicules, des véhicules neufs ou des occasions récentes.
Selon ce professionnel, ses pertes s'élèveraient à 130 000 euros en partie remboursés par les assurances.
Pour les particuliers dont la voiture a brûlé, quant à eux, tout dépendra de leur contrat d'assurance.
Mobilier urbain endommagé
La municipalité de Toulouse, pour sa part, a du mal à chiffrer rapidement les dégâts la concernant. Sous chaque véhicule brûlé, le macadam est détruit. Près de 200 m2 d'enrobé devront être refaits selon Franck Biasotto, maire de quartier du Grand Mirail.
Une vingtaine de containers ont également été détruits.
Selon le maire de quartier, "il ne faut pas laisser de stigmates, il faut intervenir tout de suite pour ne pas laisser de traces visibles, c'est le souhait de tous".C'est la politique du carreau cassé, il faut intervenir tout de suite
Vidéo : le reportage de Stéphanie Bousquet et Eric Coorevits