Quatrième nuit d'incidents à Toulouse : une quinzaine de voitures brûlées, deux interpellations

Mercredi soir, de nouveaux incidents ont éclaté notamment au Mirail. Dans la journée, un premier émeutier a été condamné par le tribunal correctionnel. 

La soirée de mercredi a été marquée par de nouveaux incidents dans certains quartiers de Toulouse, pour la 4ème nuit consécutive, qui se chiffrent, selon une source policière à une quinzaine de voitures brûlées et à 2 interpellations. En revanche, les affrontements ont été moins nombreux avec les forces de l'ordre. 

Ces nouveaux événements interviennent alors qu'un premier auteur a été jugé l'après-midi même en comparution immédiate : le jeune homme de 18 ans a écopé de 6 mois de prison dont 3 mois ferme pour avoir lancé une pierre lundi soir sur un véhicule de police. Il n'y a pas eu de mandat de dépôt à l'audience et le jeune homme n'a donc pas été placé en détention. 10 autres seront jugés vendredi.

Dans la journée, mairie de Toulouse et préfecture avaient renoncé à établir un couvre-feu pour les mineurs, estimant que la situation était désormais "sous contrôle". 

La veille, la nuit avait été un peu plus calme mais une vingtaine de véhicules avaient tout de même été incendiés, principalement sur le parking d'un concessionnaire auto, situé à proximité du quartier du Mirail. Cinq personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue. Lundi ce sont 18 personnes qui avaient été arrêtées et plus de 25 véhicules incendiés lors d'une soirée extrêmement mouvementée. 

On ignore toujours la vraie raison de cette poussée de violence à Toulouse : le suicide d'un détenu de la maison d'arrêt de Seysses, l'arrestation dimanche d'une femme portant un niqab ou les coups portés par la police aux différents trafics de drogue dans le quartier du Mirail. Ou peut-être un peu tout cela. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité