Jeudi 15 novembre 2018, au petit matin, la police a procédé à la mise sous scellés du local de stockage de l'association Vélorution, propriété de la ville qui souhaitait le récupérer. Aucune proposition de repli ne convenait à l'association qui avait donc conservé son stock à cet endroit.
Dans un communiqué diffusé ce vendredi 16 novembre 2018, l'association Vélorution de Toulouse déplore l'expulsion dont elle a fait l'objet la veille, jeudi 15 novembre, au petit matin.
C'est à 6 heures en effet que des CRS et la police municipale seraient venus poser des scellés sur le hangar où sont entreposés tous les vélos et toutes les pièces prêts au réemploi. A défaut d'embarquer ledit matériel, trop imposant pour être transporté.
Depuis sept ans, la recyclerie de Vélorution, qui aide environ 3 000 cyclistes chaque année, selon l'association, se trouvait au 6 de la rue Bénezet, propriété de la mairie de Toulouse. Celle-ci ayant souhaité en retrouver l'usage, des pourparlers ont été engagés avec les responsables de l'association pour tenter de trouver un autre lieu adapté.
Les propositions ayant été jugées "excentrées, sous-dimensionnées et uniquement provisoires", Vélorution les a déclinées et a fini par louer temporairement un nouveau local d'accueil dans le quartier Bonnefoy mais le coeur de l'activité (recyclerie, fabrication et récupération) étaient jusqu'à présent resté rue Bénezet.
Vélorution rappelle que les ateliers-vélo sont des ressources indispensables pour aider les cyclistes toulousains. Elle les appelle d'ailleurs à un rassemblement de soutien, lundi 19 novembre 2018, sur le parvis de Toulouse-Métropole.