Alors que l'OMS (organisation mondiale de la santé) juge la menace d'épidémie de coronavirus élevée, la population française s'inquiète. Ruée sur les masques chirurgicaux et assaut du standard téléphonique du Samu 31 : le virus provoque une certaine psychose en région toulousaine.
On n'a pas connu cela depuis 2003 et le virus du SRAS.
Le coronavirus inquiète les Français. Et ce, alors que l'OMS (organisation mondiale de la santé) qualifie d'élevé le risque d'épidémie mondiale.
Depuis quelques jours, depuis en fait l'apparition de cas sur le territoire français, certains pharmaciens de la région Occitanie constatent un début de pénurie de masques chirurgicaux. Et le standard téléphonique du Samu 31 explose, depuis le week-end dernier. Au bout du fil, des personnes inquiètes de voir apparaître chez elles ou chez leurs proches des symptômes de toux et de fièvre, propres au coronavirus mais également à plusieurs autres pathologies, dont la grippe.
Aucun cas de coronavirus n'a été avéré en Occitanie, même si un patient est sous surveillance ce mardi 28 janvier 2020, en attendant les résultats des analyses.
Tout en tout cas est en place pour accueillir d'éventuels patients infectés par le virus. Un centre de référence - en l'occurrence, le CHU de Toulouse - a été identifié par le ministère de la santé pour l'ex-région Midi-Pyrénées. Un numéro d'urgence a été activé. Enfin, une ambulance est réservée aux cas suspects, tout comme une chambre isolée leur est dédiée à l'hôpital. Rappelons que le risque de contamination au coronavirus est très limité. Certes, il peut se transmettre entre humains "mais par des contacts étroits, c'est-à-dire moins d'un mètre", a observé lundi 27 janvier 2020 le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Le port d'un masque chirurgical n'est donc utile qu'aux personnes malades. D'autant qu'il n'y a eu de contamination au sens propre qu'en Chine.Pas de cas de coronavirus au CHU de Toulouse à date. #CORONAVIRUSENFRANCE https://t.co/cvXXdGDTFm
— CHU de T_ul_use (@CHUdeToulouse) January 28, 2020
Voir le reportage de Stéphane Compan et Xavier Marchand, de France 3 Occitanie :