Ce samedi 7 janvier, des rassemblements de Gilets Jaunes étaient organisés dans plusieurs villes de France. A Toulouse, ils se sont donnés rendez-vous pour défiler dans le centre-ville. Parmi eux, des manifestants qui étaient déjà présents lors du premier rassemblement il y a 4 ans. Témoignages.

Le mouvement des Gilets Jaunes peut-il repartir ? A Toulouse, certains en sont convaincus. Ce samedi 7 janvier, des Gilets Jaunes de la première heure sont redescendus dans la rue, 4 ans après le début de leur mobilisation : ils étaient déjà présents en octobre 2018.

Des gilets Jaunes fidèles à leur cause  

“J’étais à la première manifestation des Gilets Jaunes à Balma-Gramont. Nous étions extrêmement nombreux, j’étais très surpris de voir déferler des centaines et des centaines de gens, je ne comprenais pas ce qu’il se passait, c’était ahurissant pour moi ”, se souvient Georges Zachariou. A 83 ans,  cet ancien ingénieur-physicien, est venu défendre la retraite à 60 ans, une pancarte dans les mains. “Je milite pour le besoin des autres et contre la destruction de notre société telle que nous l’avons connue. Non pas par nostalgie mais parce que nos vies sont de moins en moins bonnes et de plus en plus difficiles.”  

Je milite pour le besoin des autres et contre la destruction de notre société telle que nous l’avons connue. Non pas par nostalgie mais parce que nos vies sont de moins en moins bonnes et de plus en plus difficiles.  

Georges Zachariou, retraité et Gilet Jaune

Également présent dans le cortège, Jean-Luc Minhorat. Un agent d’entretien âgé de 62 ans. “Je suis Gilet Jaune depuis le premier jour. Au début, nous étions sur les ronds-points et après nous avons commencé les manifestations”, précise-t-il. Ce samedi, il choisit de redescendre dans la rue. “C’est encore pire qu’avant, nous n’arrivons plus à vivre, nous n’arrivons plus à payer l’électricité.”

 Une mobilisation contre la vie chère et la réforme des retraites 

Pour ce premier rassemblement de l’année, les motifs de colère sont nombreux. Les soignants non vaccinés et suspendus ouvrent la manifestation, masqués et vêtus de blanc. Mais les griefs qui reviennent le plus ce jour-là sont le pouvoir d’achat, et la retraite. “Les jeunes sont beaucoup plus en difficulté que nous nous l’étions en notre temps”, réagit Annie, une soudeuse à la retraite, immédiatement soutenue par son amie Sylvie. “On n’arrive plus à payer nos factures, les retraites ne sont pas réévaluées régulièrement. Beaucoup d’anciens maintenant ont la charge de leurs enfants et de leurs petits enfants qui n’y arrivent plus. On se bat pour eux, et pour nous.”

Après le départ de l’étincelle il y a 4 ans, les gilets jaunes vont ils raviver la flamme ? Réponse dans les prochains jours… 

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