Dans l'agglomération de Toulouse, des salariés ont la possibilité de tester pendant un mois un vélo électrique. Le but : accompagner et encourager le plus grand nombre à effectuer leurs trajets domicile-travail à vélo.
Ce mardi 19 octobre, 20 salariés de l’entreprise CGI se sont vus remettre un vélo électrique. Sélectionnés d’après des critères bien précis (être automobiliste et parcourir moins de 15 kilomètres par jour), ces néo-cyclistes vont effectuer les déplacements entre leur domicile et leur travail pendant un mois grâce à leur vélo à assistance électrique (VAE). Équipés de casque, sacoche et cadenas également mis à leur disposition, l’ensemble des collaborateurs a suivi une heure de formation assurée par La Maison du Vélo afin de revoir les bonnes pratiques à adopter et se lancer en toute confiance sur les routes. Le dispositif a suscité l'enthousiasme des salariés. Sur 300 collaborateurs, 50 s’étaient portés volontaires pour ce mois de test gratuit.
Des salariés convaincus mais pas encore convertis
Après quelques mois de recul et des enquêtes de satisfaction, “7 salariés sur 10 sont convaincus de l’intérêt de se déplacer à vélo et sont nombreux à avoir des projets d’équipement”, assure la responsable communication et marketing de “GoodWatt”. Alors que les prix du carburant sont au plus haut, le vélo à assistance électrique présente plusieurs avantages : plus la peine de passer à la pompe à essence, ni de payer une assurance pour le véhicule ; il est aussi plus simple de stationner et les embouteillages sont bien moindres à deux roues qu’en voiture.
Mais ce n’est pas pour autant que les salariés franchissent le pas. L’achat d’un vélo électrique est un investissement. “Il faut compter en moyenne 1 900 euros pour s’en procurer un et beaucoup de leviers entrent en compte, tels que la politique locale et les avantages mis en place par l’employeur”, détaille Elodie Frémeaux.
"Un forfait mobilité douce dans les prochains mois"
Du côté de l’entreprise, ce partenariat est une action parmi d’autres pour sensibiliser les salariés. Basée à Basso Cambo, dans l’ouest toulousain, CGI propose de nombreuses animations, telles que des ateliers réparation ou encore des formations pour faire du vélo en ville. Sylvain Ladurée, le directeur, poursuit : “Dans les prochains mois, un forfait mobilité douce sera mis en place et permettra à nos collaborateurs de les aider à investir dans un vélo.”
Soutenu par l’Ademe et lauréat d’un appel à projet du ministère de la Transition écologique, le dispositif “GoodWatt” est une initiative nationale déjà présente dans plusieurs métropoles comme Nantes, Rennes, Lille ou encore Strasbourg. En Occitanie, il se développe au sein de l’agglomération toulousaine. Après des salariés de la CAF de Haute-Garonne et des collaborateurs de CGI, ce sera bientôt au tour de volontaires de l’entreprise Liebherr-Aerospace Toulouse SAS de venir au travail à vélo.