La 20e semaine de la mobilité débute ce jeudi. Jusqu'au 22 septembre, l’objectif est d’inciter les citoyens à découvrir des modes de déplacements écologiques plus doux et plus respectueux de l’environnement, comme le vélo, alternatifs à la voiture particulière.
Apprendre à réparer son vélo, savoir se repérer et se déplacer sur la route en trottinette, découvrir le triporteur ou l’autopartage… pour laisser la voiture au garage et apprendre à se déplacer autrement. C'est le but de la semaine européenne de la mobilité qui veut sensibiliser le citoyen aux éco-déplacements en ville.
En 2019, l’automobile restait de loin, selon une étude de l’Insee, le moyen de transport principal des Français.
Une prime, des voies cyclables et des quilles jaunes
Pour les inciter à changer d'habitudes et de mode de transports, la ville de Montpellier a mis la main au portefeuille. En novembre dernier, la municipalité lançait un dispositif de subvention, avec une aide de 500 euros maximum pour les habitants souhaitant s’équiper d’un vélo électrique.
En moins d’un an, elle a reçu plus de 10 000 demandes. Face au succès, le dispositif, qui devait s’arrêter le 31 août dernier, a été repoussé jusqu’au 31 décembre 2021.
Depuis un an, une quarantaine de nouvelles pistes cyclables ont été matérialisées dans la métropole, se substituant souvent à une voie de circulation routière, dont 18 kilomètres de couloirs de bus ouverts aux cyclistes. Un encouragement à rouler à deux plutôt qu’à quatre roues.
Des cours de vélo électrique pour les seniors
D’autres villes, comme dans le Gard, favorisent la mise en selle de nouveaux publics. Exemple, les communes de Sommières, Caveirac, Redessan et Vauvert offrent cette semaine des cours gratuits de vélo électrique aux plus de 60 ans pour apprendre à pédaler sans efforts. Seule condition, maitriser l’art du vélo « classique » avant d’enfourcher sa version moderne.
Si la crise sanitaire a accéléré ces changements de mobilité, le pli était déjà pris avant la Covid. En juillet dernier, une étude de l’INSEE montrait par exemple qu’entre 2015 et 2019, le nombre de salariés qui se rendent au travail en vélo a augmenté : il est passé de 7% à 10% à Toulouse et de 6 à 8% à Montpellier.