Le magasin est passé de 300 à 20 salariés
En temps normal, 300 salariés travaillent dans cet hypermarché du bricolage implanté en banlieue toulousaine. Il revendique 50 000 références et quelques 20 000 clients par semaine... Aujourd'hui, il n'y a plus que 20 salariés, tous volontaires, dans le magasin et seulement 6 000 références disponibles. Les livraisons se font au compte-goutte, seulement 2 à 3 camions par semaine et le nombre de clients a chuté à une centaine par jour."70% des ventes concernent aujourd'hui des dégâts des eaux" explique Pascal Paillotin, un salarié. "C'est principalement de la plomberie pour des dépannages, des toilettes en panne, des chasses d'eau, des raccords de plomberie..."
Des conditions strictes
Chaque salarié est affecté à un secteur. Et équipé d'un kit d'hygiène chaque jour (gants, gel hydroalcoolique). Il prépare les commandes. Elles sont passées et payées uniquement par internet. Et retirées selon la règle stricte du "zéro-contact" explique Aurélie Salmi, la directrice du magasin."Lorsque la commande est disponible, le collaborateur vient placer le carton a l'extérieur du magasin, dans le caddie client pour garantir le respect de cette règle. Une fois que c'est fait, le client arrive le charge et repart par la sortie des marchandises".
Leroy-Merlin a fait le choix du drive pour ses 300 magasins en France. A l'heure actuelle, une quinzaine d'entre eux est fermée pour des suspicions ou des cas de Covid-19 chez des salariés. D'autres enseignes de bricolage ont fait le même choix. Certaines, plus rares, ont décidé de maintenir leurs magasins purement et simplement ouverts.
Voir ici le reportage de Laurent Dubois et Xavier Marchand :
Toulouse : le drive, moyen de rester ouvert pendant le confinement pour les magasins de bricolage