A plusieurs endroits de l'agglomération toulousaine, des restaurants Mac Donald et des food-trucks se font face. Le marché du hamburger attise les convoitises.
Le camion de "Class'Burger" est garé à quelques mètres du Mac Do. Le patron Ahmed Haouli y vend, lui aussi, des hamburgers et des frites. A quelques pas des commerces et entreprises de la route d'Espagne, le marché du déjeuner rapide est important. Et chacun veut sa part.
Le patron du Mac Do, qui gère 18 établissements sur l'agglomération toulousaine, parle de "concurrence déloyale". Le patron du food-truck dispose lui d'une autorisation d'occupation du domaine public délivrée par la mairie de Toulouse. Mais cette autorisation arrive à échéance à la fin de l'année : 5 propositions de lieux ont été faites à Ahmed Haouli qui a préféré pour le moment les refuser.
Dans une autre ville de l'agglomération toulousaine, c'est carrément entre le lycée et le Mac Donald qu'un camion s'est installé. Michel Réglat affirme perdre ainsi 10 % de son chiffre d'affaires (de 70 millions d'euros par an). Plus généralement, la mode des food-trucks qui envahit Toulouse pose des problèmes : non seulement il n'y a pas de place pour tout le monde, mais les restaurateurs "traditionnels" (ou pour le moins sédentaires) y voient une sévère concurrence.
EN VIDEO / le reportage de Stéphane Compan et Marc Lasbarère