Thomas B. étudiant toulousain, vient d'être condamné par leTGI deToulouse pour menace de crime à l'encontre de l'entourage d'un dépositaire de l'aurotité publique. Il écope de 105 heures de travaux d'interêt général pour avoir publié un tweet menaçant contre le chef des CRS et sa famille.
21 ans, étudiant en biologie, né dans une famille de scientifiques. Thomas B n'a pas franchement le profil du sympathisant des gilets jaunes. Pourtant ce jeune toulousain a publié début décembre un tweet menaçant Philippe Klayman, préfet et directeur central des compagnies républicaines de sécurité (CRS).
"Je ne dis pas qu'il faut le tuer mais porter atteinte à son intégrité physique ou celle de sa famille, ce serait bien". Pour avoir publié ce tweet Thomas B vient d'être condamné ce mercredi pour menace de crime ou délit contre les personnes ou les biens à l'encontre de l'entourage d'un dépositaire de l'autorité publique. Il écope de 105 heures de travaux d'intérêt général et 1 euro symbolique.
"Je ne visais pas l'homme mais la fonction"
Jugé en comparution immédiate ce mercredi matin, l'étudiant a reconnu qu'il avait commis une erreur et a expliqué aux juges qu'il avait voulu retirer son tweet le lendemain de sa publication mais n'y était pas parvenu.
Mais pourquoi avoir tenu de tels propos ? "Je voyais des violences policières inouïes durant les manifestations de gilets jaunes, cela m'a bouleversé. J'ai cherché un responsable", se justifie le jeune homme.
Il a expliqué avoir cherché sur wikipédia le nom du patron des CRS. "C'est la fonction que je visais pas l'homme", a-t-il précisé.
Son avocat, Me Alexandre Martin a évoqué "un tweet imbécile" une "réaction impulsive et irréfléchie", suivi par seulement 79 followers.
Le jeune Toulousain s'est dit très affecté par cette affaire, devenue médiatique.
Décrouvez l'interview de Maître Alexandre Martin. Il défendrait le jeune Toulousain mise en cause dans cette affaire.