Lors de la rencontre entre le Toulouse Football Club (TFC) et le Rodez Aveyron Football (RAF), lundi 13 décembre, un spectateur toulousain a tenu des propos racistes envers le gardien ruthénois, Lionel Mpasi. Le TFC s'est excusé et dénonce ces propos.
Par deux fois, les propos racistes ont fusé du Stadium de Toulouse, lundi 13 décembre lors de la rencontre de Ligue 2 entre le TFC et le Rodez Aveyron Football, en provenance du virage Brice Taton. Des insultes destinées au gardien ruthénois, Lionel Mpasi, vers la fin de match.
"Je suis en colère, dégoûté même. J'ai eu un pressentiment quand j'ai vu la réaction du gardien de Rodez. Je me suis dit qu'il s'était passé quelque chose de grave" a déclaré le président du TFC, Damien Comolli.
Le club toulousain a présenté ses excuses au joueur et à la présidence du RAF dénonçant dans la soirée, à travers un communiqué de presse, ces agissements.
Le club condamne fermement ces agissements et toute forme de discrimination. L’identification de l’individu en cause est en cours et le club engagera toutes les procédures légales nécessaires.
Toulouse Football ClubCommuniqué de presse, lundi 13 novembre
Une position partagée par les Indians, groupe de supporters des Violets, qui condamnent ces propos qui "n'ont jamais eu et n'auront jamais leur place au sein du virage Brice Taton et viennent ternir l'image de tous les supporter toulousains."
Autre réaction, venue de la ville de Rodez. Dans un communiqué, Christian Teyssedre exprime toute sa "sympathie et solidarité en direction de Lionel Mpasi, le gardien de but du Rodez Aveyron Football".
Le maire de Rodez salue la réaction des dirigeants des deux clubs visant à identifier l'auteur des propos discriminatoires. "C'est ainsi que le sport, véritable symbole de diversité et de partage, retrouvera toutes ses valeurs et que l'on finira par combattre le racisme dans l'enceinte des stades, mais aussi à l'extérieur."
Des recherches sont en cours pour identifier l'auteur de ces paroles inacceptables. S'il est renvoyé devant la justice, il risque jusqu'à un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.