La circulation est interrompue sur les lignes de bus et de tram annonce la direction de Tisséo ce jeudi 8 juin. Le trafic du métro subit de fortes perturbations. En cause, le mouvement social des salariés pour le pouvoir d’achat. Les réactions des usagers sont nombreuses et très clivées sur les réseaux sociaux.
La circulation est interrompue sur les lignes de bus et de tram annonce la direction de Tisséo ce jeudi 8 juin. Le trafic du métro subit de fortes perturbations. En cause, le mouvement social des salariés pour le pouvoir d’achat. Le préfet de la Haute-Garonne, Pierre-André Durand, a annoncé ce jeudi matin à nos confrères de France Bleu Occitanie avoir saisi l'inspection du travail. Il a répondu à une demande de médiation de l'intersyndicale.
Depuis le 11 avril 2023, de nombreux salariés débrayent en effet à l'appel de l'intersyndicale CGT-SUD-CFDT et FNCR (Fédration nationale des conducteurs routiers) et le trafic s'en ressent sur toute l'agglomération. Les salariés et les syndicats demandent le maintien de leur pouvoir d'achat via l'indexation des salaires sur l'inflation.
Sur les réseaux, les réactions sont nombreuses. Beaucoup d'usagers qui ne peuvent aller travailler disent se sentir pénalisés voire pris en otage. Tandis que d'autres expriment leur soutien.
Salariés, étudiants protestent vivement sur Twitter notamment.
D'autres voix s'élèvent sur le plan politique pour soutenir le mouvement. Des élus de l'agglomération et six parlementaires ont publié un communiqué de presse ce mercredi 7 juin sous le titre en demandant la réouverture des négociations.
"Le conflit ne doit pas s'enliser, mentionnent-ils. Ce n'est pas une bonne chose, ni pour le climat social dans l'entreprise, ni pour les usagers. Nous en appelons à la responsabilité de la direction de Tisséo Voyageurs pour rouvrir de réelles négiations avec l'intersyndicale avec l'objectif de trouver un accord rapide".
Interrogé par nos équipes, Stéphane Chapuis, le porte parole de l'intersyndicale, dit souhaiter la réouverture rapide des négociations. "Nous ne demandons pas d'augmentation mais un maintien des rémunérations par rapport au coût de la vie. Il faut une augmentation de la valeur du point proportionnelle à l'inflation".
Mais les grévistes affirment que s'ils ne trouvent pas d'issue rapide, ils sont près à poursuivre le mouvement pendant le festival Rio Loco la semaine prochaine et la semaine suivante dans le cadre de la Fête de la musique.