Ce vendredi 20 décembre, vers midi, des grévistes de la SNCF ont investi le hall de l'aéroport de Blagnac pour rejoindre les salariés du secteur aérien mobilisés contre la réforme des retraites, et pour informer le grand public des raisons de leur mobilisation.
On peut parler ici de convergence des luttes dans un secteur commun : celui du transport des passagers. Des salariés grévistes de la SNCF ont rejoint en ce vendredi 20 décembre à midi le hall de l'aéroport de Toulouse Blagnac pour y retrouver sur place des personnels travaillant dans le secteur aérien également grévistes. Ensemble, ils ont défilé pacifiquement dans l'aérogare, allant à la rencontre des voyageurs pour leur distribuer des tracts et leur expliquer le pourquoi de leur mobilisation contre la réforme des retraites.
Des salariés du rail rejoints par ceux du secteur aérien
Sur place, le groupe des cheminots a retrouvé d'autres grévistes mobilisés : des salariés d'Air France, de la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile), des sous-traitants de compagnies pétrolières responsables du ravitaillement des avions ou encore des personnels du secteur de la sécurité. Mais côté trafic, aucune perturbation, aucun blocage, aucune annulation de vols n'ont été constatés.Au son des sifflets et des slogans, le cortège -une soixantaine de personnes- réunissant le secteur du rail et celui du ciel a déambulé dans l'aérogare, sous le regard curieux des passagers arrivant à Toulouse, ou en partance.
Le but est de préciser aux passagers que la réforme des retraites est une catastrophe pour les citoyens, c'est juste de l'information, il n'y a pas de notre part d'intention de blocage. Nous verrons ultérieurement en assemblée générale si on décide de durcir la situation.
Rodolphe Robert, secrétaire général CGT d'ATB (Aéroport Toulouse Blagnac)
Cette manifestation "coup de poing" aura duré une petite heure, et s'est dispersée dans le calme.