Deux possibles tentatives d'enlèvement sèment le trouble parmi les parents de l'école Lapujade à Toulouse (Haute-Garonne). La police, saisie, se veut rassurante après de premières vérifications.
Dans le nord de Toulouse (Haute-Garonne), autour de l'école Lapujade, c'est l'inquiétude qui semble dominer cette période de fin d'année.
Comme le relate la Dépêche du Midi, les conversations des parents d'élèves de cet établissement élémentaire tournent autour d'un sujet : les enfants sont-ils en sécurité pour rentrer seuls à leur domicile une fois la classe terminée ?
Signalements et transparence
La question se pose suite à deux signalements relatés par la directrice d'école dans des messages adressés aux parents d'élèves.
Tout a commencé il y a quelques semaines, lorsqu'un jeune garçon se serait vu proposer de monter à bord d'une voiture noire alors qu'il était sur le point de regagner son domicile dans la quartier de l'école. Prudent, le jeune garçon aurait refusé de rejoindre le véhicule mais aurait néanmoins été suivi quelques minutes avant que l'élève ne réussisse à semer le véhicule.
Puis il y a quelques jours, toujours selon l'école, c'est un autre élève qui aurait été victime d'une tentative d'enlèvement. Cette dernière aurait échoué grâce à la célérité de l'enfant.
Les faits de tentative d'enlèvement pas confirmés
Suite à ces possibles incidents, "la directrice de l'école a alerté les parents et a mené des actions de sensibilisation et de prévention auprès des élèves", indique le rectorat qui soutient "cette démarche de transparence et entend accompagner les actions de prévention menées auprès des élèves et de leurs parents".
Une plainte a été déposée suite au premier incident mais une source proche de l'enquête tient à rester prudente : "les vérifications qui ont été menées, y compris vidéos, ne permettent pas de constituer des faits de rapt ou d'enlèvements". Quant au second incident, les services de police n'ont pas souhaité communiquer en l'absence d'éléments. "Il ne s'agit pas ici de remettre en doute la parole des enfants mais il ne faut pas céder à la psychose au vu des premiers éléments recueillis", concluent-ils.