Toulouse : l'incroyable chasse nocturne aux sangliers en plein centre-ville

INFO FRANCE 3 MIDI-PYRENEES : des policiers ont ouvert le feu à 14 reprises mercredi soir pour tenter de stopper un sanglier qui a semé la panique en plein centre-ville de Toulouse. Un deuxième spécimen a été repéré puis a disparu.

La police a ouvert le feu à 14 reprises en plein centre de Toulouse ce mercredi soir pour stopper deux sangliers affolés qui ont semé la panique. 

Le premier animal a été vu un peu après 22h30 place Esquirol où il a "défoncé" la vitrine d'un célèbre magasin de bricolage et décoration. Pris en chasse par les policiers, le sanglier a pris la fuite. Plusieurs coups de feu ont alors été tirés dans sa direction par les policiers pour tenter de le maîtriser.

D'après nos informations, les policiers ont ouvert le feu en respectant les consignes de sécurité afin de ne mettre en danger aucun passant ou automobiliste. Les policiers ont fait à la fois usage de leur armes de services mais aussi de pistolets à impulsion électrique.

Un second animal a alors été repéré au même moment dans un autre quartier de la ville.

Toutes les patrouilles étaient donc mobilisées vers 23 heures pour chasser ces deux animaux, qui peuvent être dangereux pour les piétons, les deux-roues, ou même les automobilistes, surtout en état d'affolement ou de blessure.

Le premier animal a poursuivi sa course-folle dans la ville pris en chasse par des policiers, des pompiers et les services vétérinaires. Il a finalement été abattu vers 23h15 dans le canal du Midi où il avait fini par tomber. Le second était toujours poursuivi par la police mais vers 23h30 on a perdu sa trace !

EN VIDEO : le reportage d'Amélie Poisson et Jean-Luc Pigneux
Ce n'est pas la première fois qu'un sanglier se retrouve en pleine ville de Toulouse. En novembre 2011, un animal avait fini sa course dans le canal du Midi après avoir traversé le centre-ville de Toulouse. Il avait notamment été filmé traversant, à toutes pattes, le magasin Virgin Megastore, rue Alsace-Lorraine : 



En février 2013, la préfecture de a Haute-Garonne avait donné son accord à une battue administrative aux portes de Toulouse. 15 sangliers avaient ainsi été abattus par les chasseurs sur la seule "prairie" de l'ancien site AZF, près du futur Oncopôle et une trentaine d'autres dans les communes avoisinantes près de la Garonne. 

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