Toulouse : la légende urbaine d'une maison hantée au bout du pont Saint-Michel

A Toulouse, une maison fait parler d'elle depuis bien des années. Certains d'entre vous connaissent peut-être déjà l'histoire de cette bâtisse que l'on dit hantée. Yves Lignon, spécialiste des phénomènes dits paranormaux, nous la raconte.

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Derrière ses briques rouges, la maison abrite une histoire qui a de quoi vous donner des frissons. Il faut imaginer cette façade, à l'époque, recouverte de plaques de mousse et pas nettoyée. Rendez-vous est donné au bout du pont Saint-Michel à Toulouse, pour en savoir plus. 

Habitée par des fantômes

La bâtisse regorge d'histoires toutes aussi paranormales les unes que les autres. Parmi elles, celle du célèbre peintre Henri Rachou. "On racontait  que dans cette maison qu'il avait faite construire et habité, il avait fait tuer un de ces modèles et que c’était le fantôme de ce dernier qui revenait", raconte Yves Lignon, mathématicien et spécialiste de ces phénomènes dits paranormaux. 

Cette maison est également réputée pour avoir abrité, pendant la Seconde guerre mondiale, des services de la gestapo avec la torture de résistants. "Il y a une rumeur qui prétend que des fantômes de résistants se manifesteraient ici. Mais elle est sans aucun fondement, puisque cette même histoire se raconte dans d’autres grandes villes de France", explique le spécialiste.

La recette d'une maison hantée

La bâtisse a tous les éléments pour constituer une maison hantée. D'abord, elle a une architecture néogothique, qui évoque le Moyen-Age et qu'on retrouve souvent dans les films fantastiques. Ensuite, elle a été, durant de nombreuses années, isolée et inoccupée. Mais si elle tient sa réputation, c'est parce que des lueurs auraient été observées au cœur de la maison. 

"Ça bien sûr, c’est le détail qui donne la signification à une histoire de maison hantée. Mais je pense que s’il y avait des fantômes, je les aurai vus depuis le temps", dit Yves le sourire aux lèvres. Ces lueurs seraient en réalité des personnes sans logis qui passaient la nuit dans l'habitation en faisant du feu sur le plancher. 

Les phénomènes dits paranormaux 

Ces phénomènes fascinent Yves Lignon. "Ce qui me passionne dans la discipline, c’est le mystère. Ces phénomènes sont réels, extrêmement rares mais réels. Si la science les constate, elle ne peut pas les expliquer pour le moment. Il n’y a pas de théorie qui en rende compte, et c’est ça qui est passionnant", raconte-t-il. 

Et il n'est pas le seul à avoir ce goût pour ces histoires. "C'est parce que nous avons tous le goût du merveilleux qui nous accompagne depuis notre naissance", selon Yves Lignon. 

Et quand on demande une anecdote au spécialiste, une lui vient directement en tête. "Il y a une dame avec qui j’ai fait des expériences pendant longtemps. Un certain dimanche soir, elle me téléphone pour me dire "j’ai dans la tête des images de grandes explosions lumineuses, de cortèges d’enterrement et je vois une petite fille qui se noie dans la boue. J’ai l’impression que le monde entier la regarde." Quelques jours plus tard, le mercredi, il y a eu des explosions volcaniques en Colombie où la petite Omayra Sanchez s’est noyée dans la boue, avec les caméras du monde entier qui ont filmé la scène. C'est incroyable mais vrai", se remémore-t-il. 

Si vous souhaitez lire davantage d'histoires de ce genre, Yves Lignon vous en raconte d'autres dans son ouvrage, Lieux hantés : quand la science rencontre l'étrange, à paraître le 25 novembre prochain. 

 

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