Dernier rebondissement dans l'affaire de la maison d'un retraité squattée à Toulouse. Les intrus ont quitté les lieux ce jeudi 11 février, après plusieurs mois d'occupation illégale. La police et la fille du propriétaire sont sur place.
Clap de fin pour les squatteurs de l'avenue de Fronton à Toulouse. Ce jeudi soir, les occupants de la maison ont quitté les lieux escortés par des jeunes du quartier et sous les applaudissements des soutiens du propriétaire de l'habitation.
Fin du face à face
La police a ouvert la grille qui était bloquée par un cadenas et a fait entrer la fille et les soutiens de Roland, mettant fin au face à face qui duraient depuis plusieurs jours entre les soutiens des squatteurs et ceux de l'octogénaire.
Ambiance près de la maison enregistrée par notre journaliste sur place.
Une dizaine de personnes et la fille du propriétaire sont entrées dans les lieux aux alentours de 18h.
La banderole sur laquelle était inscrit "Soutien aux squatteurs" qui était accrochée au dernier étage de la maison a été enlevée sous les applaudissements des personnes qui étaient venir soutenir le propriétaire.
Des riverains qui ne toléraient pas leur présence dérangeant la tranquillité du quartier négociaient depuis plusieurs heures avec les squatteurs et les groupes anti-fascistes venus les aider. Les personnes installées dans la maison de Roland ont donc préféré quitter les lieux, sans heurts comme le montre ce tweet du journaliste Brice Vidal de 100% radio.
Les squatteurs de la maison de #Roland viennent de quitter les lieux après négociations notamment avec jeunes du quartier info @100pour100radio pic.twitter.com/RG5KvK4dQa
— Brice Vidal (@BV_journaliste) February 11, 2021
Cinq mois d'occupation illégale
Les squatteurs de cette maison de ville l'avaient investie au mois de septembre dernier, alors que le propriétaire l'avait quittée pour se rapprocher de sa femme hébergée en EHPAD à Albi.
Depuis six jours, la situation de ce propriétaire, un retraité de 88 ans, fait la une des médias. Son témoignage avait fait le tour des réseaux sociaux, et a soulevé l'indignation des riverains et des Toulousains.