Toulouse : mobilisation des policiers devant le palais de justice en soutien à leur collègue mis en examen après la mort de deux hommes à Paris

Des policiers se mobilisent ce lundi midi dans une quarantaine de villes en France en soutien au policier mis en examen pour homicide volontaire après la mort de deux hommes lors d'une intervention le 24 avril sur le Pont-Neuf à Paris. A Toulouse, ils sont une cinquantaine devant le palais de justice.

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A l'appel de plusieurs syndicats de police, des centaines de policiers se mobilisent ce lundi midi un peu partout en France en soutien au policier mis en examen notamment pour "homicide volontaire" après la mort de deux hommes lors d'une intervention le 24 avril sur le Pont-Neuf à Paris.

A Toulouse, ce midi, une cinquantaine de policiers est rassemblée devant le Palais de justice. Aux couleurs des drapeaux bleus d'Alliance et d'Unsa Police, ils comptent ainsi apporter leur soutien à leur collègue parisien mis en examen pour "homicide volontaire".

Ces agents viennent de plusieurs commissariats de la région. Des délégations du Gers, du Tarn et du Tarn-et-Garonne ont fait le déplacement jusqu'à Toulouse pour renforcer les policiers toulousains.

A Paris, plus d'une centaine de policiers sont rassemblés devant la fontaine Saint-Michel, à quelques mètres du lieu des faits et de l'ancien Palais de justice, sous une banderole "se faire condamner ou se faire tuer".

Légitime défense

Le syndicat Alliance milite pour l'inscription dans la loi d'une "présomption de légitime défense" pour les policiers et les gendarmes - l'une des propositions des candidats des partis d'extrême droite à l'élection présidentielle de 2022.

Plusieurs policiers expliquent ne pas remettre en question "la mise en examen" du policier mais trouvent "insupportable qu'un policier soit mis en examen pour meurtre, alors qu'il a agi dans le cadre de son travail, pour se protéger lui-même ainsi que ses collègues".

Tous apportent leur soutien au gardien de la paix de 24 ans qui est mis en examen pour "homicide volontaire" après la mort du conducteur d'un véhicule lors d'un contrôle policier le 24 avril dernier, ainsi que pour "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner" à l’égard du passager avant qui est aussi décédé et pour "violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique" à l’égard du passager arrière qui a été blessé, selon une source judiciaire de franceinfo.

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