Dans un communiqué commun, la préfecture de la Haute-Garonne a annoncé la cession de la partie sud de l'ancienne base aérienne 101 de Francazal à Toulouse Métropole. L'espace sera dédié à l'implantation d'entreprises travaillant sur les mobilités du futur.
Qui rejoindra l'Hyperloop à Cugnaux ? Jeudi 30 janvier, Étienne Guyot, préfet de la Haute-Garonne, et Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole ont signé un accord de cession de la partie sud de l'ancienne base aérienne 101 de Francazal.
Voitures autonomes, drones, robots...
L'objectif : développer des activités économiques autour des mobilités du futur. Que ce soit pour les véhicules sans chauffeur, les drônes, la robotique ou l'aéronautique, de nombreuses entreprises et start-ups pourraient s'installer et développer ces technologies à Cugnaux.Cette cession vient logiquement après l'installation sur site de deux géants de la mobilité : EasyMile, pionnier français du véhicule autonome, et la fameuse société Hyperloop TT, qui développe la technologie éponyme.
Le futur... à plus de 1000 km/h
Ce projet, lancé par le milliardaire et visionnaire américain Elon Musk en 2013, consiste à projeter une capsule de voyageurs dans un tube sous vide grâce à des champs magnétiques. Selon ce dernier, le "vactrain" pourrait circuler à plus de 1000 km/h. De quoi révolutionner nos modes de transport. Mais pour le moment, la technologie est encore en phases de tests.L' Hyperloop fera ses premiers essais sur la base aérienne de Francazal à côté de #Toulouse l'an prochain. Retard de plusieurs mois sur le programme. #innovation #transports #vitesse #test pic.twitter.com/yONW1UwCBR
— aeronewstv (@aeronewstv) July 2, 2019
Bientôt, l'ancienne base aérienne pourrait donc accueillir de nombreux acteurs dans ce domaine, proposer une véritable zone d'activité à la pointe de la technologie, et peut-être aider à révolutionner nos moyens de transports dans les années à venir.