Pas de changement pour Toulouse dans le classement mondial de Shangaï 2016 : comme l'an passé, l'Université Paul-Sabatier (Toulouse 3) et la Toulouse School of Economics (TSE) figurent entre la 201e et la 300e place du palmarès des universités.
Le classement de Shangaï 2016, publié le lundi 15 août, comporte peu de changements par rapport à celui de 2015. Les universités françaises sont toujours loin derrière. Trois d'entre elles parviennent à se maintenir dans les cent premières : l'Université Pierre et Marie Curie (39e), Paris-Sud (46e) et l'Ecole normale supérieure (87e).
Beaucoup plus loin dans ce classement, Toulouse apparaît, comme l'an passé, avec Paul Sabatier et la TSE, toujours à la même position, entre la 201e et la 300e place.
Les universités américaines continuent de caracoler en tête de ce classement de Shanghai. Pour la 14e année consécutive, Harvard arrive en 2016 en tête des 500 meilleures universités au monde réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.
Les trois premières places du podium (et huit des dix premières du classement) sont d'ailleurs occupées par des universités américaines, puisque Stanford se place deuxième comme l'an dernier, suivie de Berkeley (+1 place).
Première non-américaine, l'université britannique Cambridge arrive 4e, soit une place de mieux qu'en 2015. On trouve ensuite les américaines MIT (5e) qui descend de deux places, et Princeton (6e comme l'an dernier).
Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1.200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans "Science" et "Nature".
Si le cabinet décrit ce classement comme "le plus fiable", ses critères tournés vers la recherche et les sciences de la vie, occultant entre autres les sciences humaines et sociales, sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.
Ainsi, seuls quatre autres établissements non-américains atteignent le top 20 : Oxford à la 7e place (+13), l'University College de Londres à la 17e place (+1), l'Institut fédéral de technologie de Zurich (Suisse) à la 19e place (+1) et l'Université de Tokyo à la 20e (+1 également).
Le secrétaire d'Etat français chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche Thierry Mandon s'est félicité du maintien de 22 établissements de son pays dans les 500 premiers, ce qui le place en 6e position derrière les Etats-Unis, la Chine, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Australie.
Cette année marque l'entrée, pour la première fois, d'universités chinoises dans les cent premières du classement, avec Tsinghua (58e) et Pékin (71e). Singapour accède aussi au Top 100, avec la National University of Singapore à la 83e position.
Mais le classement est resté largement inchangé au sommet, puisque neuf des 20 meilleures universités ont conservé leur position, et neuf sont montées ou descendues.
d'un cran.