A partir du lundi 1er juin, les élèves des écoles toulousaines n'auront plus accès aux heures d'études surveillées. Ainsi en a décidé la municipalité pour des raisons d'organisation. Une mesure qui passe très mal auprès des enseignants et des parents d'élèves.
Faire ses devoirs à l'école, avant de rentrer à la maison : les parents sont pour, les professeurs aussi...
En 2011, la mairie de Toulouse avait donc généralisé les heures d'études surveillées pour permettre à 17 000 élèves de classes élémentaires d'apprendre leurs leçons, avec l'aide d'un enseignant recruté sur la base du volontariat.
La nouvelle municipalité n'a pas remis en cause le principe mais a fait savoir qu'au mois de juin, ces heures seraient suspendues. Alors même que les grandes vacances ne commencent que le 5 juillet...
L'argument ? Un problème d'organisation. Il serait difficile de recruter des enseignants pour ces études, selon les élus.
Une explication qui ne convient à aucun des acteurs de l'enseignement, à commencer par les parents d'élèves qui déplorent une dégradation de la politique éducative.
Même incompréhension chez les syndicats d'enseignants qui dénoncent un manque éducatif pour les élèves en difficultés et un manque à gagner financier pour les enseignants qui réalisent ces heures d'études pour les collectivités territoriales.