Le préfet de Haute-Garonne a décidé d’interdire la manifestation "Riposte Globale", prévue samedi 19 décembre à 16 heures au square De Gaulle, à Toulouse. Cette manifestation contre la loi "Sécurité globale" n’était pas déclarée.
Pour ce premier week-end des vacances de Noël, le Préfet de Haute-Garonne souhaite garantir le calme et la tranquillité dans les rues de Toulouse. Etienne Guyot a décidé ce vendredi 18 décembre d'interdire la manifestation intitulée "Riposte Globale" du samedi 19 décembre. Un rassemblement non déclaré en préfecture et lancé sur les réseaux sociaux.
Le @PrefetOccitanie interdit une #manifestation ce samedi 19 décembre 2020 à #Toulouse.
— Préfet de région Occitanie et de Haute-Garonne (@PrefetOccitanie) December 18, 2020
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Une manifestation à risque
A l'image des précédentes manifestations, des débordements sont à craindre. La Préfecture de Haute-Garonne justifie cette interdiction en la jugeant à risque par : l'absence de déclaration, les troubles à l’ordre public survenus lors des manifestations des 26 et 28 novembre et des 5 et 12 décembre, la très forte affluence attendue dans l’hyper-centre commerçant de Toulouse les week-ends de décembre et la forte mobilisation des forces de l’ordre pour assurer le bon déroulement de plusieurs autres manifestations déclarés en préfecture.
Le préfet rappelle que les appels à manifester sont susceptibles d'attirer "certaines mouvances radicales locales".
L'alerte commerçant lancée
La préfecture signale que l’alerte commerçant sera utilisée pour les informer. Elle recommande de prendre toutes les mesures de précautions utiles, en particulier d’enlever tout objet susceptible d’être utilisé à mauvais escient (pots de fleurs, objets décoratifs …).
Mise en garde de la Préfecture
Le Préfet prévient : "Toute manifestation ou rassemblement occasionnant des troubles à l’ordre public donnera lieu à une dispersion immédiate par les forces de l’ordre et à l’interpellation des éventuels auteurs d’actes de violence. Toute personne participant à ces manifestations s’exposera à une contravention de 4ème classe, soit 135€ d’amende. Les organisateurs s’exposeront à six mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende.