Les accidents d'autogyres de ces derniers mois ne découragent pas les amateurs. Si ces accidents sont principalement dûs à des erreurs humaines, la pratique de l'autogyre reste très encadrée et très sécurisée.
Dans la Région depuis quelques mois, les accident d'autogyres se multiplient. Le 21 juin, un accident près de Cahors a fait un mort et un blessé grave. Le 23 juin, sur l'aérodrome de Millau-Larzac, un autogyre s'est crashé en bout de piste. Le pilote est décédé.
Pour les professionnels, les accidents sont souvent dûs à des erreurs de pilotage qui font se toucher l'hélice et l'abitacle de l'appareil et provoque la dislocation de l'appareil en vol. Pour eux, pas de doute, l'appareil est fiable.
L'autogyre est propulsé par une hélice à l'arrière. Son rotor fonctionne par la vitesse du vent en autorotation. Il a été inventé en 1923 par un ingénieur espagnol Juan de la Cierva. Tombé en désuétude, il est remis au goût du jour dans les années 50.
Placé dans la catégorie des ULM, l'autogyre se pratique partout en France de manière très encadrée. Au Gyro Club Bois de la Pierre de Toulouse, on ne lésine pas sur la sécurité.