Lundi 25 février, des responsables du monde de l'hôtellerie et de la restauration ont organisé leur propre Grand débat à Toulouse. Au menu, des normes parfois jugées trop restrictives, la fiscalité mais aussi la nécessité de se rassembler pour mieux faire entendre leurs besoins.
Denis Pardies est propriétaire de la brasserie La Fabrique à Toulouse. Il a participé au Grand débat organisé par et pour les responsables en hôtellerie et restauration le lundi 25 février.
Pour lui, c'était l'occasion de faire remonter les problèmes qu'il rencontre en tant que restaurateur qui travaille avec des produits sourcés localement et en circuit court : "C'est plus facile pour une grosse structure d'arriver avec des produits aseptisés qui répondent à des cahiers des charges très draconniens," critique-t-il. Les normes trop strictes nuisent selon lui à ceux qui veulent travailler avec du local.
Mais le Grand débat est aussi pour lui l'opportunité de se réunir avec d'autres professionnels pour parler des problématiques actuelles. Ils étaient une quinzaine à discuter de leurs doléances, parmi lesquelles la fiscalité ou les normes alimentaires figuraient fortement.
Les doléances étaient aussi accompagnées de suggestions : "On a suffisamment dit que ça allait mal pour cesser de le dire et d'imaginer comment ça pourrait aller mieux," souligne Fabien Jeanjean, président du groupement national indépendant hôtellerie et restauration, présent à cette réunion.