La ville de Toulouse veut mettre en place une Zone à faible émission, à l'intérieur de laquelle les véhicules les plus polluants ne pourront pas circuler, pour améliorer la qualité de l'air. Vendredi 2 août, la métropole a communiqué quatre périmètres étudiés.
Comme d'autres grandes villes fortement touchées par la pollution, Toulouse devrait mettre en place d'ici 2020 des restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants. Vendredi 2 août la métropole a révélé les différentes pistes de Zone à faibles émissions (ZFE) qui pourraient entrer en vigueur.
L'objectif d'une ZFE est de réduire la pollution de l'air en interdisant aux véhicules les plus polluants de circuler dans un périmètre délimité. La sélection de ces véhicules se fait sur la base des vignettes Crit'air.
Vendredi, la métropole a donc révélé 4 scénarios sur lesquels elle a travaillé, reposant sur plusieurs critères : l'inclusion ou non du périphérique, la taille de la zone, et bien sûr le nombre de personnes concernées.
Voici les quatre scénarios :
Scénario A : le centre ville
Dans ce cas, les véhicules portant la vignette Crit'air 4 et 5 et ceux immatriculés avant 1993 sont interdits à la circulation dans cette zone. Dans ce scénario, environ 27000 personnes bénéficieraient d'une amélioration de la qualité de l'air.
Scénario B : une zone élargie, le périphérique pas concerné
Les voies qui encadrent cette zone, ainsi que la rocade ouest ne seront cependant pas concernées par les restrictions, donc accessibles à tous les véhicules.
Les effets positifs de ce scénario : une réduction du trafic routier, et surtout une zone d'amélioration de la qualité de l'air beaucoup plus étendue, donc environ 110 000 personnes bénéficieraient.
Scénario C : zone identique incluant la rocade ouest
Scénario D : quasi similaire au précédent mais plus tolérant
Mais cette hypothèse là est moins contraignante : contrairement à la précédente, les véhicules Crit'air 4 peuvent circuler. Seuls les véhicules Crit'air 5 ou immatriculés avant 1993 ne pourront pas circuler à l'intérieur de cette zone.
Avec ce dernier scénario, seulement 1 800 personnes bénéficieraient d'une amélioration de la qualité de l'air, contre environ 171 000 dans le scénario précédent.
Mise en place courant 2020
La métropole précise que ces hypothèses sont envisagées avec une application de la restriction de la circulation 24h/24 et 7jours/7. Mais rappelle que ces conditions peuvent varier en fonction de nombreux critères, notamment le degré de pollution.Une deuxième phase de discussion devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année, rien n'est donc encore décidé. Le périmètre de la Zone à faible émission devrait être décidé au printemps 2020, pour une application fin 2020.