Le consortium réunissant Sterela, Secapem et Ineo Défense remporte un contrat pour l'armée française de 80 à 100 millions d'euros sur 10 ans. La société toulousaine Sterela va fournir et maintenir en condition opérationnelle les portes cibles d'entraînement des forces armées.
La société Sterela située à Pins-Justaret en Haute-Garonne a signé un contrat de plus de 80 millions d'euros avec l'armée française. La société toulousaine va fournir et maintenir en condition opérationnelle les portes cibles d'entraînement des forces armées.
"C’est une victoire, c’est la victoire d’un regroupement en partenariat avec Ineo défense et la société Secapem. Sterela va avoir entre 50 et 60% de ce montant", se rejouit Robert Bousquet, président de Sterela.
Sterela est une société qui produit, conçoit et vend des systèmes à base d’électronique et de mécanique. "On intervient dans plusieurs domaines, le comptage et le pesage dans le domaine routier. On a le système LAPI, c'est un système de lecture automatique de plaque d’immatriculation qu'il y a sur les autoroutes et des systèmes automatiques de collecte de données pour Météo France pour les prévisions météo", souligne Robert Bousquet.
La première partie de la prestation est de remplacer les portes cibles défectueux et l’autre partie de la prestation est la maintenance du matériel. Le matériel doit être opérationnel pour l’entraînement des forces armées.
Maintenance en condition opérationnelle
Un porte cible est un système de cible mobile, "c’est une cible en mouvement, ça fait des mouvements ciseaux, des mouvements de rotation pour l’entraînement et la préparation des militaires français", précise Robert Bousquet.
Dans un porte cible, il y a une grosse part de mécanique puisqu’il y a du mouvement et de l’électronique, "Il y a des systèmes de télécommande, des systèmes de programmation. La plupart du temps, ils sont tous autonomes donc il y a des panneaux solaires qui alimentent en énergie le matériel".
Le montant global sur 10 ans est de 80 à 100 millions d’euros sur la totalité de la prestation. Le matériel fourni peut valoir entre quelques milliers d’euros à plus de 100 000 euros.
Un peu partout en France, il y a des champs de tirs et d’évaluation pour préparer les militaires à faire la guerre. "Sur le parc, il y a 17 000 équipements répartis sur l’ensemble des sites dont il faut faire la maintenance ou les remplacer si le porte cible ne fonctionne plus. En moyenne, on renouvelle 10% du parc par an", indique le président de Sterela.
Au total, il y aura une vingtaine d’embauches dont 5 à Sterela. Les portes cibles vont être fabriqués dans l'usine agrandie de Noval à Auterive, filiale de Sterela.