Toulouse : un groupe sur facebook appelle au boycott de la fête de la musique place du Capitole

Un groupe sur facebook invite les toulousains à boycotter la place du Capitole le soir de la fête de la musique. Une façon de protester contre l'accès réglementé décidé par la municipalité. La mairie a en effet choisi d'imposer un pass aux citoyens qui veulent participer à la soirée au Capitole.

Y aura-t-il la foule des grands jours place du Capitole le 21 Juin prochain ?
Ce sera la surprise...tout comme les artistes invités ce soir là pour la fête de la musique.

Pour le moment, on sait seulement que la soirée, retransmise en direct sur France 2 et sur TV5 Monde, sera présentée par Garou. Quant au nombre de spectateurs ? Mystère.

La mairie a en effet décidé, en raison du plan vigipirate renforcé, de limiter l'accès à la place. Il faudra un pass pour assister à la soirée. Le précieux sésame sera remis aux toulousains qui en auront fait la demande par mail.

Pour protester contre cette décision qui "ne va pas dans le sens d'un accès à la culture au plus grand nombre", un groupe facebook baptisé "Culture à Toulouse, vite reviens" vient de lancer un appel au boycott. Il invite les toulousains à s'inscrire auprès de la mairie pour avoir un pass pour le 21 Juin et à ne pas y aller.
Le groupe estime par ailleurs que la fête de la musique doit être "une fête de la découverte avec la mise en avant de groupes locaux et émergents".
Ce boycott se veut également être un signe de protestation plus général de la gestion de la culture par la ville de Toulouse. La page facebook "Culture à Toulouse reviens vite" évoque le festival de rue Wops annulé faute de subventions.

Après plusieurs articles dans les médias toulousains sur l'organisation de cette soirée place du Capitole, la mairie publie ce vendredi  après midi un communiqué rappelant qu'il s'agit d'un dispositif inédit mais nécessaire pour assurer la sécurité. La municipalité précise également que l'entrée sera gratuite pour les 16 000 spectateurs que peut accueillir la place.

Enfin, Jean-Luc Moudenc s'étonne de la teneur de certains articles de presse sur ce sujet :

 Il est surprenant que certains journalistes n'aient pas compris à quel point le péril terroriste est présent dans notre pays aujourd'hui pour oser imaginer que la Ville de Toulouse agisse ainsi dans le seul objectif de favoriser une cible de privilégiés (...) Après les drames que nous avons vécus à Toulouse en 2012, à Paris en 2015 et à Bruxelles il y a quelques semaines, ceux-ci seraient les premiers à nous reprocher de ne pas prendre toutes les précautions nécessaires pour garantir la sécurité des Toulousains. 





 


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