Beaucoup de Toulousains se sont levés ce matin en sentant une odeur de brûlé. Des habitants de l'agglomération ont fait le même constat. D'où provient cette odeur ? On a tenté d'éclaircir le mystère.
Les habitants de Toulouse et de ses environs ont été surpris de sentir ce matin une odeur de brûlé. S'ils se sont d'abord dit qu'il s'agissait d'un feu proche de chez eux, certains ont pu constater en se déplaçant pour aller au travail qu'elle persiste sur l'ensemble de l'agglomération toulousaine. Sur les réseaux sociaux, il apparaît que d'autres l'ont sentie dans le département du Gers. D'où vient cette odeur ?
Forte odeur de plastique brûlé très acide et désagréable rue de la Bourse de à #Toulouse. @Toulouse vous savez ce qu’il se passe ? Le chantier rue Malcousinat aurait rencontré des problèmes ? ??? pic.twitter.com/MnOOIj69uo
— ☰ Déborah Fort /❤️ (@debofort) July 28, 2020
#Toulouse ca sent aussi le brulé dans le Gers...
— Gite de Lassalle (@gite_gers) July 28, 2020
Les pompiers du SDIS 31, en spécialistes du domaine, ont eux-mêmes identifié cette odeur particulière au levé ce matin. Chacun a d'abord cru qu'il était le seul avant d'arriver à la caserne et de constater que les autres avaient eu la même surprise au réveil.
Or, pas d'appel. Pas de signalement d'un embrasement quelconque où que ce soit. Leur hypothèse : il ne s'agit pas d'un feu de forêt ni d'un feu de barbecue, mais plus probablement de voiture brûlé avec cette odeur caractéristique de caoutchouc. Peut-être un vide-ordure qui se serait enflammé ?
La piste de l'incendie en Gironde écartée
Le problème, c'est que rien ne le laisse supposer. Et l'odeur est bien trop répandue. Du côté de Météo France, on exclut la possibilité d'émanations qui proviendraient de l'incendie de 200 hectares en Gironde : "Trop loin, d'autant qu'il n'y pas de vent". A première vue, la source serait assez proche. S'agirait-il de rejets chimiques ?Nous avons contacté la préfecture qui n'a, pour l'heure, aucune explication. Une hypothèse néanmoins : "Cette odeur pourrait être due aux conditions atmosphériques, mais la recherche de son origine se poursuit" transmet le service de la communication.
Pour Dominique Tilak, la directrice d'Atmo Occitanie, l'organisme qui mesure la qualité de l'air de la région, rien de significatif n'a été détecté sur les différentes stations de l'agglomération. "Il s'agit d'une combustion, mais nous ne sommes pas capables de la sourcer", ajoute-t-elle. Une chose est sûre, selon la spécialiste, ce n'est pas une odeur naturelle.
Phénomène rare pour ce type de circonstances, les réseaux sociaux relaient la nouvelle par divers messages qui résument la perplexité et les interrogations de l'ensemble des habitants. Notre enquête se poursuit. Nous apporterons des modifications à cet article dès que nous disposerons d'autres informations tangibles.