Ce mardi 14 juin, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a rendu son délibéré de l’audience du 17 mai. Elle a suivi les conclusions du rapporteur public. Le premier permis de construire est annulé mais les promoteurs en avaient déjà déposé un nouveau .
Dans ses attendus, la Cour d’Appel a repris l’argumentaire du rapporteur public notamment sur le fait que l'étude d'impact réalisée par le promoteur du centre commercial n'était pas complète et sur le fait que le permis de construire déposé à l'époque n'est pas conforme avec le Plan local d'urbanisme (PLU) de la ville de Plaisance-du-Touch
Le collectif « Non à Val Tolosa » se réjouit de cette décision et interpelle le Département
Dans un communiqué," le collectif précise que cette décision de la cour de Bordeaux achève de rendre totalement caduque et illégitime l’accord-cadre signé au forceps le 31 mars dernier.
Il n’y a donc plus aucune raison aujourd’hui pour le département de déclasser les routes dansl’urgence et sous la pression".
Effectivement , rien n’est joué
Le promoteur, Unibail-PCE a déjà déposé un nouveau permis de construire qui a été soumis à enquête publique. Cette enquête s’est terminée le 7 juin et un avis sera rendu le 7 juillet.
Un serpent de mer
Anciennement nommé "Portes de gascogne", Val Tolosa est un projet de vaste centre commercial, situé sur le plateau de la Ménude, entre Plaisance-du-Touch, Colomiers et Tournefeuille. Il prévoyait initialement la création de 115.000 m2 de commerces sur près de 44 hectares et "réconcilie nature, loisirs et commerces", selon son site internet. Ses promoteurs ont toujours mis en avant son intérêt et les emplois qu'il pourrait créer mais depuis le début il suscite une opposition farouche. Les opposants dénoncent un projet inutile dans une agglomération toulousaine déjà bien pourvue en centres commerciaux et de nombreuses atteintes à l'environnement.