L'entreprise Mécamont Hydro de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) spécialisée, entre autre, dans le transport par câble, dispose d'un banc d'essai unique en France pour tester les câbles des téléphériques. Elle pourrait bien remporter le marché du téléphérique toulousain.
A Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées, l'entreprise Mécamont Hydro est la seule en France à disposer d'un banc d'essai pour tester la solidité des câbles des téléphériques : un banc d'essai de 120 mètres de long jalonné de poulies dans lesquelles les épais câbles d'acier vont être éprouvés.
La rotation à la vitesse de 20 mètres par seconde et les passages de poulies contribuent au vieillissement accéléré des fils métalliques.
Sur ce banc, en 15 jours on reproduit 5 ans d'usure.
Un test de solidité nécessaire avant l'installation aérienne des remontées mécaniques et leur utilisation par les touristes.
Les explications techniques de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :
Mécamont pourrait bien tester les câbles du futur téléphérique toulousain
La mise en sevice du Téléphérique Urbain Sud qui reliera l'Oncopole à l'Université Paul Sabatier, en passant par le CHU de Rangueil est prévue fin 2020.Les 3 km câbles nécessaires au fonctionnement du téléphérique seront soumis aux tests de solidité dans l'entreprise Mécamont.
Mais si la conception des cabines est faite dans les Alpes (Entreprise POMA), l'entreprise pyrénéenne, associée à ArcelorMittal, est aussi sur les rangs pour tenter de remporter le marché du cablage en fils d'acier.
Le téléphérique toulousain en quelques chiffres
- 3 km de long
- 3 câbles (1 tracteur et 2 porteurs)
- 1 cabine toutes les 1,30 minutes en heure de pointe
- la cadence d'un métro par voie aérienne
- 8000 voyageurs quotidiens